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Topic des amoureuses et des "en couple"
- Initiateur de la discussion Hawley
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- Mots-clés
- les essentiels
Coucou @Peutwishia !
Je n'avais pas répondu à ton dernier message mais ça avait l'air d'aller mieux donc je suis vraiment contente pour toi, j'espère que les changements que tu souhaitais sont en train de se faire
@alextine1703 il a réellement dîné chez elle puis prétendu qu'il n'avait plus de nouvelles ?
Je n'avais pas répondu à ton dernier message mais ça avait l'air d'aller mieux donc je suis vraiment contente pour toi, j'espère que les changements que tu souhaitais sont en train de se faire
@alextine1703 il a réellement dîné chez elle puis prétendu qu'il n'avait plus de nouvelles ?
@alextine1703 est ce que discuter avec lui de ses motivations à ce moment (il a plus de recul à présent donc devrait pouvoir t’éclairer un peu) pourrait t’aider à comprendre la situation et peut être tourner la page?
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@alextine1703 Je ne connais pas tous les tenants et aboutissants de leur relation, mais y'a bien une chose qui me saute aux yeux en te lisant, c'est qu'il a un sérieux problème avec les limites ce garçon...
Ca n'a rien à voir avec la jalousie de vouloir se sentir en sécurité avec son compagnon, et je suis désolée mais omettre des choses "parce que forcément tu vas mal le prendre/t'angoisser pour rien", c'est PILE le genre de comportement qui sert de terreau à une jalousie évolutive. Parce que ce n'est pas ce que font les gens qui n'ont rien à se reprocher.
Et je suis désolée, mais je suis certaine que cette femme n'a pas qu'une seule personne dans la vie, c'est-à-dire lui. Pourquoi ressent-il ce besoin si impérieux de l'aider, de la "sauver" de ses problèmes ? Je ne pense pas que les gens devraient couper les ponts avec leurs ex pour que le monde aille mieux, bien au contraire, mais il faut avouer qu'il ne fait pas beaucoup d'effort pour faire en sorte que chacun ait sa place, équilibrée et saine, dans votre dynamique de couple +1.
Ca n'a rien à voir avec la jalousie de vouloir se sentir en sécurité avec son compagnon, et je suis désolée mais omettre des choses "parce que forcément tu vas mal le prendre/t'angoisser pour rien", c'est PILE le genre de comportement qui sert de terreau à une jalousie évolutive. Parce que ce n'est pas ce que font les gens qui n'ont rien à se reprocher.
Et je suis désolée, mais je suis certaine que cette femme n'a pas qu'une seule personne dans la vie, c'est-à-dire lui. Pourquoi ressent-il ce besoin si impérieux de l'aider, de la "sauver" de ses problèmes ? Je ne pense pas que les gens devraient couper les ponts avec leurs ex pour que le monde aille mieux, bien au contraire, mais il faut avouer qu'il ne fait pas beaucoup d'effort pour faire en sorte que chacun ait sa place, équilibrée et saine, dans votre dynamique de couple +1.
Dernière édition :
@lazaretto Merci beaucoup pour ton message, c'est super gentil 
Malheureusement, la situation ne s’est pas du tout améliorée, au contraire, c’est la crise
La semaine qui a suivi notre discussion a été catastrophique. Il était tellement obsédé par son boulot qu’il se réveillait malgré lui vers 5h du matin sans pouvoir se rendormir, du coup forcément quand on se voyait le soir il était hs et voulait se coucher à 22h, mais par contre les soirs où on ne se voyait pas il continuait de travailler jusqu’à facile minuit !
Comme je me sentais assez agacée par la situation, j’ai préféré prendre mes distances durant le week-end et m'accorder un peu de temps pour moi, ce qui m’a fait beaucoup de bien.
Il m’a quand même proposé d’aller à un de mes restos préférés samedi soir, ce que j'ai accepté car ça me faisait plaisir. La soirée avait plutôt bien commencé, mais malheureusement de retour chez lui s’en est suivie une séance de sexe franchement naze qui m’a laissé terriblement frustrée.
Avec les deux verres de vin que j’avais bu durant le repas encore dans le sang, j'ai commencé à bader et à ne plus pouvoir camoufler ma tristesse, du coup quand il m’a demandé ce qui n’allait pas (il avait quand même remarqué que je n'allais pas très bien depuis quelques temps), j’ai craqué et lui ai dit que je n’étais pas heureuse et que mon estime de moi était sérieusement affectée parce que je n’étais pas la priorité de la personne que j’aimais. Ça lui a fait un choc de m’entendre dire ça et du coup la première chose qu’il m’a dit c’était qu’on devrait peut être arrêter la relation dans ce cas là.
Là j’avoue que j’ai perdu mes moyens, j’ai commencé à pleurer puis je me suis levée pour me rhabiller en embarquant toutes mes affaires afin de partir le plus vite possible. Il me suivait partout dans l’appartement en essayant de me parler mais moi je ne voulais rien entendre. Il voulait absolument qu’on discute et moi je lui répondais qu’il n’y avait rien à discuter puisqu’il avait déjà trouvé la solution à nos problèmes
Il m’a finalement dit qu’il était désolé et qu’il avait réagi maladroitement car il ne s’attendait pas à ce je lui dise ça et que franchement ça ne faisait pas plaisir à entendre. J'ai fini par reprendre un peu mes esprits puis on s’est posé pour discuter.
Il m’a dit que je ne devais pas me comparer à son travail et que ça ne devait pas affecter mon estime de moi, car ça n’avait rien à voir avec moi. Que s’il ne voulait pas être avec moi il m’aurait quitté depuis longtemps.
Je lui ai dit que je comprenais l’idée mais que ça ne m’empêchait pas de ressentir les choses autrement. Qu’en comparant mon investissement émotionnel et logistique au sien, je me sentais très seule dans la relation.
Je lui ai confié mon mal être par rapport à mon manque de petites attentions et lui ai expliqué que l’absence de réponse de sa part à la saint Valentin m’avait vraiment fait de la peine alors que j’avais mis tout mon cœur dans la carte que je lui avais préparée. Il m’a répondu qu’il comprenait et qu’en effet, il pourrait me faire des petits cadeaux et des petites attentions, mais que pour le coup il n’y aurait aucune spontanéité de sa part et que ce serait forcer sa personnalité. Sur le moment je n’ai pas trop su quoi répondre, mais après réflexion, je me demande si ce n’est tout simplement pas le principe d’un effort en fait. Oui, dans l’idéal, je préférerais que tout ça lui vienne spontanément et ne pas avoir à quémander ces gestes d’attention, mais l’idée qu’il sorte de sa zone de confort pour essayer de répondre à un de mes besoins et me rendre heureuse, bah c’est pas si mal en vrai. L’intention serait dans l’effort au final.
Le pire c'est que je sais qu'il est capable de faire de très chouettes cadeaux : il m'avait montré au début de notre relation le site web retraçant sa "bromance" avec son meilleur ami qu'il lui avait créé pour son anniversaire, puis une vidéo surprise qu'il lui avait monté pour l'anniversaire d'après, un briquet personnalisé qu'il avait fait faire pour leur remise de diplôme... Donc je m'étais naïvement imaginé que j'aurais peut-être moi aussi droit à ce genre de cadeaux
Mais bon tout ça c'était avant qu'il se lance dans son entreprise et je ne l'ai jamais vu faire d’effort pour personne depuis qu'on se connait, donc j’ai pas vraiment l’impression qu’il soit encore dans cette dynamique à présent.
Ensuite j’ai abordé la question de notre avenir, car je n’avais pas l’impression qu’on avançait énormément, surtout que j’avais mis de côté mon projet de quitter Paris pour m’investir dans notre relation, ce qu’il avait visiblement choisi d’oublier car il a eu l’air presque surpris quand je le lui ai rappelé, alors que c’était ÉCRIT sur mon profil okcupid et qu’on en avait discuté lorsqu’on s’était mis ensemble, mais bref, tout ça pour dire que je voulais bien attendre du moment qu’on gardait ce projet en perspective et il m’a répondu que pour le moment il n’avait pas du tout l’intention de quitter Paris durant les prochaines années car c’est là que se concentrait toute son activité, ce que je comprends. Du coup j’ai répondu que j’étais pas fermée à l’idée de rester en région parisienne pendant un temps - du moment qu’on pouvait trouver un lieu de vie sympa - mais qu’il fallait au moins que je sache s’il avait envie de construire sa vie avec moi et il m’a répondu qu’il n’en était pas à ce stade de la relation. Aoutch
On a abordé d’autres sujets par la suite (j’ai eu même eu le droit à un monologue de vingt minutes durant lequel il m’expliquait à quel point il aimait son boulot et que de travailler était devenu pour lui un besoin viscéral - il parlait dans le vide pendant que moi je faisais cette tête là à coté
), mais le gros du gros est la. Ce que je retiens principalement c’est que j’ai beau lui avoir dit que je l’aimais, que j’étais amoureuse, que je voulais construire un avenir avec lui, à aucun moment il ne m’a ouvert son cœur. Il se sentait surtout triste et désorienté de me savoir malheureuse, mais ça n'allait pas plus loin. Et rien dans ce qu’il m’a dit n’a vraiment pu me rassurer ou me réconforter.
Le seul point sur lequel il a l’air de bien vouloir faire des efforts c’est sur le temps passé ensemble, mais ce serait vraiment minime parce qu’il n’est toujours pas chaud pour qu’on parte un week-end entier, et encore moins en vacances. Et le lendemain de notre discussion, il a accepté de m’accompagner à un double date avec ma meilleure amie « parce que j’ai envie de te faire plaisir », mais il n’avait pas du tout l’air enchanté d’y aller sur le trajet tout en me faisait promettre qu'on ne resterait pas longtemps et est resté en retrait toute la soirée, ce qui au final m’a gâché la sortie. Donc c’est pas super prometteur non plus comme axe d’amélioration.
Donc voilà, c’est pas hyper réjouissant. J’ai fait de très grosses crises de larmes durant notre échange car ce que j'entendais me brisait le cœur et ne m'annonçait rien qui vaille pour la suite mais au moins maintenant, j’ai mes réponses. Elles ont été dures à encaisser mais je sais à quoi m’en tenir à présent, ce qui devrait m’aider à prendre une décision qui devient de plus en plus claire de mon côté.
Le fait qu’il ne soit pas prêt à s’engager me pousse à prendre mes distances autant que possible et je commence de plus en plus à me projeter sans lui. Je viens d'ailleurs de poser deux semaines de vacances en avril et j'ai bien l'intention de les passer sans lui, loin de Paris.
Bref, à moins d’un revirement inattendu de sa part, il me semble que notre relation est vouée à l’échec. Il ne me manque plus que le courage pour y mettre un terme.
Après, franchement, je pense prendre mon temps car, vu son investissement, je n’ai pas l’impression de faire quelque chose de mal en restant avec lui encore un temps et en prenant ce qu’il veut bien me donner; c’est à dire un peu de tendresse et de compagnie. Mais clairement, après avoir mis de côté mes projets pendant presqu’un an; mon envie de quitter Paris n’a jamais été aussi forte !
Malheureusement, la situation ne s’est pas du tout améliorée, au contraire, c’est la crise
La semaine qui a suivi notre discussion a été catastrophique. Il était tellement obsédé par son boulot qu’il se réveillait malgré lui vers 5h du matin sans pouvoir se rendormir, du coup forcément quand on se voyait le soir il était hs et voulait se coucher à 22h, mais par contre les soirs où on ne se voyait pas il continuait de travailler jusqu’à facile minuit !
Comme je me sentais assez agacée par la situation, j’ai préféré prendre mes distances durant le week-end et m'accorder un peu de temps pour moi, ce qui m’a fait beaucoup de bien.
Il m’a quand même proposé d’aller à un de mes restos préférés samedi soir, ce que j'ai accepté car ça me faisait plaisir. La soirée avait plutôt bien commencé, mais malheureusement de retour chez lui s’en est suivie une séance de sexe franchement naze qui m’a laissé terriblement frustrée.
Avec les deux verres de vin que j’avais bu durant le repas encore dans le sang, j'ai commencé à bader et à ne plus pouvoir camoufler ma tristesse, du coup quand il m’a demandé ce qui n’allait pas (il avait quand même remarqué que je n'allais pas très bien depuis quelques temps), j’ai craqué et lui ai dit que je n’étais pas heureuse et que mon estime de moi était sérieusement affectée parce que je n’étais pas la priorité de la personne que j’aimais. Ça lui a fait un choc de m’entendre dire ça et du coup la première chose qu’il m’a dit c’était qu’on devrait peut être arrêter la relation dans ce cas là.
Là j’avoue que j’ai perdu mes moyens, j’ai commencé à pleurer puis je me suis levée pour me rhabiller en embarquant toutes mes affaires afin de partir le plus vite possible. Il me suivait partout dans l’appartement en essayant de me parler mais moi je ne voulais rien entendre. Il voulait absolument qu’on discute et moi je lui répondais qu’il n’y avait rien à discuter puisqu’il avait déjà trouvé la solution à nos problèmes
Il m’a finalement dit qu’il était désolé et qu’il avait réagi maladroitement car il ne s’attendait pas à ce je lui dise ça et que franchement ça ne faisait pas plaisir à entendre. J'ai fini par reprendre un peu mes esprits puis on s’est posé pour discuter.
Il m’a dit que je ne devais pas me comparer à son travail et que ça ne devait pas affecter mon estime de moi, car ça n’avait rien à voir avec moi. Que s’il ne voulait pas être avec moi il m’aurait quitté depuis longtemps.
Je lui ai dit que je comprenais l’idée mais que ça ne m’empêchait pas de ressentir les choses autrement. Qu’en comparant mon investissement émotionnel et logistique au sien, je me sentais très seule dans la relation.
Je lui ai confié mon mal être par rapport à mon manque de petites attentions et lui ai expliqué que l’absence de réponse de sa part à la saint Valentin m’avait vraiment fait de la peine alors que j’avais mis tout mon cœur dans la carte que je lui avais préparée. Il m’a répondu qu’il comprenait et qu’en effet, il pourrait me faire des petits cadeaux et des petites attentions, mais que pour le coup il n’y aurait aucune spontanéité de sa part et que ce serait forcer sa personnalité. Sur le moment je n’ai pas trop su quoi répondre, mais après réflexion, je me demande si ce n’est tout simplement pas le principe d’un effort en fait. Oui, dans l’idéal, je préférerais que tout ça lui vienne spontanément et ne pas avoir à quémander ces gestes d’attention, mais l’idée qu’il sorte de sa zone de confort pour essayer de répondre à un de mes besoins et me rendre heureuse, bah c’est pas si mal en vrai. L’intention serait dans l’effort au final.
Le pire c'est que je sais qu'il est capable de faire de très chouettes cadeaux : il m'avait montré au début de notre relation le site web retraçant sa "bromance" avec son meilleur ami qu'il lui avait créé pour son anniversaire, puis une vidéo surprise qu'il lui avait monté pour l'anniversaire d'après, un briquet personnalisé qu'il avait fait faire pour leur remise de diplôme... Donc je m'étais naïvement imaginé que j'aurais peut-être moi aussi droit à ce genre de cadeaux
Mais bon tout ça c'était avant qu'il se lance dans son entreprise et je ne l'ai jamais vu faire d’effort pour personne depuis qu'on se connait, donc j’ai pas vraiment l’impression qu’il soit encore dans cette dynamique à présent.Ensuite j’ai abordé la question de notre avenir, car je n’avais pas l’impression qu’on avançait énormément, surtout que j’avais mis de côté mon projet de quitter Paris pour m’investir dans notre relation, ce qu’il avait visiblement choisi d’oublier car il a eu l’air presque surpris quand je le lui ai rappelé, alors que c’était ÉCRIT sur mon profil okcupid et qu’on en avait discuté lorsqu’on s’était mis ensemble, mais bref, tout ça pour dire que je voulais bien attendre du moment qu’on gardait ce projet en perspective et il m’a répondu que pour le moment il n’avait pas du tout l’intention de quitter Paris durant les prochaines années car c’est là que se concentrait toute son activité, ce que je comprends. Du coup j’ai répondu que j’étais pas fermée à l’idée de rester en région parisienne pendant un temps - du moment qu’on pouvait trouver un lieu de vie sympa - mais qu’il fallait au moins que je sache s’il avait envie de construire sa vie avec moi et il m’a répondu qu’il n’en était pas à ce stade de la relation. Aoutch
On a abordé d’autres sujets par la suite (j’ai eu même eu le droit à un monologue de vingt minutes durant lequel il m’expliquait à quel point il aimait son boulot et que de travailler était devenu pour lui un besoin viscéral - il parlait dans le vide pendant que moi je faisais cette tête là à coté
), mais le gros du gros est la. Ce que je retiens principalement c’est que j’ai beau lui avoir dit que je l’aimais, que j’étais amoureuse, que je voulais construire un avenir avec lui, à aucun moment il ne m’a ouvert son cœur. Il se sentait surtout triste et désorienté de me savoir malheureuse, mais ça n'allait pas plus loin. Et rien dans ce qu’il m’a dit n’a vraiment pu me rassurer ou me réconforter.Le seul point sur lequel il a l’air de bien vouloir faire des efforts c’est sur le temps passé ensemble, mais ce serait vraiment minime parce qu’il n’est toujours pas chaud pour qu’on parte un week-end entier, et encore moins en vacances. Et le lendemain de notre discussion, il a accepté de m’accompagner à un double date avec ma meilleure amie « parce que j’ai envie de te faire plaisir », mais il n’avait pas du tout l’air enchanté d’y aller sur le trajet tout en me faisait promettre qu'on ne resterait pas longtemps et est resté en retrait toute la soirée, ce qui au final m’a gâché la sortie. Donc c’est pas super prometteur non plus comme axe d’amélioration.
Donc voilà, c’est pas hyper réjouissant. J’ai fait de très grosses crises de larmes durant notre échange car ce que j'entendais me brisait le cœur et ne m'annonçait rien qui vaille pour la suite mais au moins maintenant, j’ai mes réponses. Elles ont été dures à encaisser mais je sais à quoi m’en tenir à présent, ce qui devrait m’aider à prendre une décision qui devient de plus en plus claire de mon côté.
Le fait qu’il ne soit pas prêt à s’engager me pousse à prendre mes distances autant que possible et je commence de plus en plus à me projeter sans lui. Je viens d'ailleurs de poser deux semaines de vacances en avril et j'ai bien l'intention de les passer sans lui, loin de Paris.
Bref, à moins d’un revirement inattendu de sa part, il me semble que notre relation est vouée à l’échec. Il ne me manque plus que le courage pour y mettre un terme.
Après, franchement, je pense prendre mon temps car, vu son investissement, je n’ai pas l’impression de faire quelque chose de mal en restant avec lui encore un temps et en prenant ce qu’il veut bien me donner; c’est à dire un peu de tendresse et de compagnie. Mais clairement, après avoir mis de côté mes projets pendant presqu’un an; mon envie de quitter Paris n’a jamais été aussi forte !
@Peutwishia
Je suis désolée j'espérais vraiment que la discussion que tu avais eue enclencherait une bonne dynamique... ça aurait donné pas mal d'espoir sur la capacité de certains mecs à se remettre en question et à apprendre à prendre soin de ceux qu'ils aiment.
Je vois totalement les sentiments de découragement et de tristesse face à ce genre d'affirmations de sa part sur son manque d'engagement et de projection avec toi dans sa vie, surtout quand on pense à ce que toi tu as donné dans la relation.
Il a raison quand il dit que le problème n'est pas ta personne mais son travail. Il ne te néglige pas seulement, il se néglige lui-même. J'ai ce qu'on pourrait appeler un "travail-passion" dans lequel je mets beaucoup d'affect et pourtant sa gestion de sa vie privée/pro me paraît totalement malsaine. Elle pourrait vraiment nuire à sa santé mentale et physique à long terme. J'ai l'impression que tu fais déjà tout ce que tu peux pour le soutenir professionnellement, et en même temps le pousser à se déconnecter de temps en temps. A partir de là, si on combine son obsession pour son travail et son manque d'engagement dans la relation, je comprends que tu aies envie de lâcher l'affaire.
Que tu le quittes maintenant ou pas, ça semble en effet vital que tu poursuives le projet que tu avais de déménager sans le prendre en compte dans tes plans, et ce sera peut-être plus "facile" de faire le deuil de cette relation dans un endroit nouveau.
Personnellement ça fait pas mal de temps que j'ai quitté Paris, j'y retourne très régulièrement mais je suis ultra heureuse là où je suis maintenant !
Je suis désolée j'espérais vraiment que la discussion que tu avais eue enclencherait une bonne dynamique... ça aurait donné pas mal d'espoir sur la capacité de certains mecs à se remettre en question et à apprendre à prendre soin de ceux qu'ils aiment.
Je vois totalement les sentiments de découragement et de tristesse face à ce genre d'affirmations de sa part sur son manque d'engagement et de projection avec toi dans sa vie, surtout quand on pense à ce que toi tu as donné dans la relation.
Il a raison quand il dit que le problème n'est pas ta personne mais son travail. Il ne te néglige pas seulement, il se néglige lui-même. J'ai ce qu'on pourrait appeler un "travail-passion" dans lequel je mets beaucoup d'affect et pourtant sa gestion de sa vie privée/pro me paraît totalement malsaine. Elle pourrait vraiment nuire à sa santé mentale et physique à long terme. J'ai l'impression que tu fais déjà tout ce que tu peux pour le soutenir professionnellement, et en même temps le pousser à se déconnecter de temps en temps. A partir de là, si on combine son obsession pour son travail et son manque d'engagement dans la relation, je comprends que tu aies envie de lâcher l'affaire.
Que tu le quittes maintenant ou pas, ça semble en effet vital que tu poursuives le projet que tu avais de déménager sans le prendre en compte dans tes plans, et ce sera peut-être plus "facile" de faire le deuil de cette relation dans un endroit nouveau.
Personnellement ça fait pas mal de temps que j'ai quitté Paris, j'y retourne très régulièrement mais je suis ultra heureuse là où je suis maintenant !
@Peutwishia je suis également surprise que la discussion n'est pas prise le chemin attendu et ça me déçoit beaucoup . Je trouve ça vraiment triste car je suis persuadée qu'il tient énormément à toi mais en effet ce n'est pas toi le problème, son travail est bien trop prenant pour lui au point où il est un peu aveuglé même le concernant et la priorité actuelle c'est ton bien être donc tant pis pour lui si tu prends tes distances c'est pour aller mieux. Maintenant tu lui as exposé ton ressenti, à lui de se bouger, s'il ne le fait pas tu n'auras rien à regretter, tu auras essayé le temps que tu pouvais.
Pleins de réconfort
Pleins de réconfort
Merci beaucoup pour vos réponses ça me fait beaucoup de bien !
En tout cas je suis bien d'accord avec vous, je trouve tout ceci très décevant
et je n'ai vraiment pas beaucoup d'espoir pour la suite.
@lazaretto
Oui je pense que tu as raison, son mode de vie n'est vraiment pas sain du tout.
Déjà, il a quasiment arrêté toute activité physique depuis qu'on s'est rencontré (parce que, je cite "je n'ai pas le temps de faire du sport ET de passer du temps avec toi" -> bonjour la culpabilité
) alors qu'il était très sportif à la base. Aujourd'hui, il peut passer plusieurs jours d'affilé sans mettre un pied dehors, il s'en fiche complètement. Et dès qu'il faut marcher un peu, il considère ce temps comme perdu.
Puis, son seul hobby en dehors du boulot c'est de jouer aux jeux vidéo, mais pour déconnecter du pc y a mieux quand même. Alors qu'il aimait danser, peindre, jouer du piano quand on s'était rencontré, mais tout ça est passé à la trappe quelques semaines après qu'on se soit mis ensemble. (car je lui prends encore trop de temps j'imagine ?)
Ensuite, lui qui était hyper social à la base et qui se considère plutôt de nature extravertie n'a quasiment plus aucun contact en dehors du boulot. Heureusement qu'il bosse partiellement en agence (sur site la plupart du temps) et qu'il est amené parfois à faire des after works qu'il se voit mal décliner (d'ailleurs il décline les 3/4 des activités organisés par sa boîte, mais j'avoue que je le comprends un peu, parce que je trouve que c'est limite too much - ils ont genre au programme des escape games, des courses, des karaokes tous les mois - mais bon au moins du coup ça le force à accepter de boire un coup avec les collègues pour pas s'isoler complètement du reste de la boîte), sinon sa vie sociale serait au plus bas.
J'ai parlé de son meilleur ami plus haut, mais ils se sont clairement éloignés depuis que mon copain a lancé son entreprise et le peu de fois où on s'est vu je l'ai clairement senti désabusé par la situation. Je me souviens d'ailleurs qu'il avait chopé le covid cet automne et j'avais demandé genre une semaine plus tard à mon copain s'il allait mieux, et ben il n'avait pris aucune nouvelle. Il a admis qu'il était "un mauvais ami" mais ça lui avait même pas traversé l'esprit que son pote pourrait aller très mal.
Et c'est pareil avec sa famille, je dirais même que c'est limite PIRE.
Genre son frère a eu son premier enfant en octobre et l'a annoncé sur le groupe whatsapp de la famille. Mon copain m'a annoncé la nouvelle le lendemain et quand je lui ai demandé le prénom, il m'a répondu "Julie". Et bah, non, en fait la gosse s'appelait "Émilie", on s'en est rendu compte quand il a remonté la conversation pour me montrer la photo que je lui avais réclamé (ndlr : les prénoms ont été modifiés). Bah, franchement, moi qui suis CF et pas spécialement gaga des gosses, je vous avoue que ça m'a CHOQUÉ 
il s'est justifié en me disant que la nouvelle était tombée pendant qu'il était en train de travailler sur un truc compliqué, mais moi je trouve que ça passe pas du tout. Jamais de la vie je me désintéresserais à ce point de la naissance d'une de mes nièces ou neveux, rien que par respect pour mes soeurs (et je précise qu'il est en très bon terme avec sa famille et qu'il y a pas de malaise du genre "mon frère est un connard et je ne veux plus en entendre parler").
Dans un autre genre, ses parents vivent en DOM-TOM et n'ont du coup pas souvent l'occasion de le voir. Ils lui proposent souvent de lui offrir des vacances pour qu'ils puissent passer du temps ensemble mais il décline à chaque fois (et encore une fois, il n'y a pas de malaise, c'est une famille tout à fait charmante). Ils lui avaient même proposé de nous inviter tous les deux à faire du ski avec eux au Canada tous frais payés pendant deux semaines mais il a refusé (sans me demander mon avis évidemment
) parce qu'il voulait avancer sur son projet. Du coup ses parents qui voyagent beaucoup s'arrangent toujours pour faire des escales à Paris de plusieurs jours pour être sûrs de voir un peu leur fiston, mais même là il râle un peu auprès de moi en disant qu'il a pas le temps.
Bon; je doute que sa famille le lâche, mais le reste de son entourage va finir par abandonner et j'ai peur qu'il finisse tout seul
Après voilà, ce n'est clairement pas mon problème et je ne ressentirais aucune culpabilité à le quitter même si je suis son dernier lien social en-dehors du travail, mais ça ne m'empêche pas de m'inquiéter pour lui malgré tout.
Après il y a aussi une part de moi qui espère que notre rupture lui mettra un coup fouet et l'aidera à sortir la tête de l'eau, mais bon si je commence à compter là-dessus je vais encore être déçue à coup sûr
Bref, désolée, ce n'était pas très intéressant et pas forcément pertinent de raconter tout ça, mais j'avais besoin de lâcher les vannes un peu je crois
ça me fait beaucoup de bien !En tout cas je suis bien d'accord avec vous, je trouve tout ceci très décevant
et je n'ai vraiment pas beaucoup d'espoir pour la suite.@lazaretto
Oui je pense que tu as raison, son mode de vie n'est vraiment pas sain du tout.
Déjà, il a quasiment arrêté toute activité physique depuis qu'on s'est rencontré (parce que, je cite "je n'ai pas le temps de faire du sport ET de passer du temps avec toi" -> bonjour la culpabilité
) alors qu'il était très sportif à la base. Aujourd'hui, il peut passer plusieurs jours d'affilé sans mettre un pied dehors, il s'en fiche complètement. Et dès qu'il faut marcher un peu, il considère ce temps comme perdu.Puis, son seul hobby en dehors du boulot c'est de jouer aux jeux vidéo, mais pour déconnecter du pc y a mieux quand même. Alors qu'il aimait danser, peindre, jouer du piano quand on s'était rencontré, mais tout ça est passé à la trappe quelques semaines après qu'on se soit mis ensemble. (car je lui prends encore trop de temps j'imagine ?)
Ensuite, lui qui était hyper social à la base et qui se considère plutôt de nature extravertie n'a quasiment plus aucun contact en dehors du boulot. Heureusement qu'il bosse partiellement en agence (sur site la plupart du temps) et qu'il est amené parfois à faire des after works qu'il se voit mal décliner (d'ailleurs il décline les 3/4 des activités organisés par sa boîte, mais j'avoue que je le comprends un peu, parce que je trouve que c'est limite too much - ils ont genre au programme des escape games, des courses, des karaokes tous les mois
- mais bon au moins du coup ça le force à accepter de boire un coup avec les collègues pour pas s'isoler complètement du reste de la boîte), sinon sa vie sociale serait au plus bas.J'ai parlé de son meilleur ami plus haut, mais ils se sont clairement éloignés depuis que mon copain a lancé son entreprise et le peu de fois où on s'est vu je l'ai clairement senti désabusé par la situation. Je me souviens d'ailleurs qu'il avait chopé le covid cet automne et j'avais demandé genre une semaine plus tard à mon copain s'il allait mieux, et ben il n'avait pris aucune nouvelle. Il a admis qu'il était "un mauvais ami" mais ça lui avait même pas traversé l'esprit que son pote pourrait aller très mal.
Et c'est pareil avec sa famille, je dirais même que c'est limite PIRE.
Genre son frère a eu son premier enfant en octobre et l'a annoncé sur le groupe whatsapp de la famille. Mon copain m'a annoncé la nouvelle le lendemain et quand je lui ai demandé le prénom, il m'a répondu "Julie". Et bah, non, en fait la gosse s'appelait "Émilie", on s'en est rendu compte quand il a remonté la conversation pour me montrer la photo que je lui avais réclamé (ndlr : les prénoms ont été modifiés
). Bah, franchement, moi qui suis CF et pas spécialement gaga des gosses, je vous avoue que ça m'a CHOQUÉ il s'est justifié en me disant que la nouvelle était tombée pendant qu'il était en train de travailler sur un truc compliqué, mais moi je trouve que ça passe pas du tout. Jamais de la vie je me désintéresserais à ce point de la naissance d'une de mes nièces ou neveux, rien que par respect pour mes soeurs (et je précise qu'il est en très bon terme avec sa famille et qu'il y a pas de malaise du genre "mon frère est un connard et je ne veux plus en entendre parler").Dans un autre genre, ses parents vivent en DOM-TOM et n'ont du coup pas souvent l'occasion de le voir. Ils lui proposent souvent de lui offrir des vacances pour qu'ils puissent passer du temps ensemble mais il décline à chaque fois (et encore une fois, il n'y a pas de malaise, c'est une famille tout à fait charmante). Ils lui avaient même proposé de nous inviter tous les deux à faire du ski avec eux au Canada tous frais payés pendant deux semaines mais il a refusé (sans me demander mon avis évidemment
) parce qu'il voulait avancer sur son projet. Du coup ses parents qui voyagent beaucoup s'arrangent toujours pour faire des escales à Paris de plusieurs jours pour être sûrs de voir un peu leur fiston, mais même là il râle un peu auprès de moi en disant qu'il a pas le temps.Bon; je doute que sa famille le lâche, mais le reste de son entourage va finir par abandonner et j'ai peur qu'il finisse tout seul
Après voilà, ce n'est clairement pas mon problème et je ne ressentirais aucune culpabilité à le quitter même si je suis son dernier lien social en-dehors du travail, mais ça ne m'empêche pas de m'inquiéter pour lui malgré tout.
Après il y a aussi une part de moi qui espère que notre rupture lui mettra un coup fouet et l'aidera à sortir la tête de l'eau, mais bon si je commence à compter là-dessus je vais encore être déçue à coup sûr
Bref, désolée, ce n'était pas très intéressant et pas forcément pertinent de raconter tout ça, mais j'avais besoin de lâcher les vannes un peu je crois
@Peutwishia
Mon père a toujours été accaparé par son travail, et je le soupçonne d'être au bord du burn-out actuellement. Ma mère a été très affectée par ça ; ces derniers temps elle s'est résignée quand elle va au ciné en fin de journée à ne même pas proposer à mon père de venir. Bref ta situation me touche parce que je reconnais certains "schémas".
(Je n'en veux pas à mon père parce qu'il a vraiment réussi à être présent malgré tout, et qu'à son époque nos réflexions autour du mal-être au travail et de l'importance de trouver un équilibre avec la vie personnelle étaient moins démocratisées. Mes parents étaient en grande précarité il y a trente ans, et ce sont les promotions successives de mon père qui nous ont permis d'avoir une vie très confortable.)
Récemment mes parents ont vu le film "Un autre monde" avec Vincent Lindon et ça a pas mal résonné en mon père. Je pense que c'est plus ou moins trop tard pour le faire changer maintenant, mais ton copain est jeune et peut-être qu'il est encore possible d'arrêter cette spirale ? Plus tu en dis sur sa situation et plus je la trouve inquiétante ! Le fait d'arrêter toute forme de hobby, de marche, de pouvoir rester chez lui plusieurs jours, de couper ses liens sociaux... on commence de plus en plus à avoir des résultats scientifiques à propos des conséquences de la sédentarité sur les capacités cognitives et la santé... ne pas sortir de chez soi de la journée ça empêche notamment le cerveau de créer des nouveaux souvenirs !
C'est très trivial ce que je vais dire, mais j'imagine qu'à la fin de notre vie, ce ne seront pas les moments passés avec les proches ou les moments de flânerie qui nous paraîtront être "une perte de temps", mais bien tout le temps passé devant un écran, à se consumer pour un projet professionnel qui certes peut être valorisant et intéressant mais qui ne vaut certainement pas tous ces sacrifices.
En tout cas ce n'est pas ta responsabilité et tu as raison de garder la tête un minimum froide là-dessus ! Mais si tu t'inquiètes, peut-être qu'il y a certaines ressources artistiques/scientifiques/ou autre selon sa sensibilité, qui peuvent lui faire prendre un peu de recul ?
Mon père a toujours été accaparé par son travail, et je le soupçonne d'être au bord du burn-out actuellement. Ma mère a été très affectée par ça ; ces derniers temps elle s'est résignée quand elle va au ciné en fin de journée à ne même pas proposer à mon père de venir. Bref ta situation me touche parce que je reconnais certains "schémas".
(Je n'en veux pas à mon père parce qu'il a vraiment réussi à être présent malgré tout, et qu'à son époque nos réflexions autour du mal-être au travail et de l'importance de trouver un équilibre avec la vie personnelle étaient moins démocratisées. Mes parents étaient en grande précarité il y a trente ans, et ce sont les promotions successives de mon père qui nous ont permis d'avoir une vie très confortable.)
Récemment mes parents ont vu le film "Un autre monde" avec Vincent Lindon et ça a pas mal résonné en mon père. Je pense que c'est plus ou moins trop tard pour le faire changer maintenant, mais ton copain est jeune et peut-être qu'il est encore possible d'arrêter cette spirale ? Plus tu en dis sur sa situation et plus je la trouve inquiétante ! Le fait d'arrêter toute forme de hobby, de marche, de pouvoir rester chez lui plusieurs jours, de couper ses liens sociaux... on commence de plus en plus à avoir des résultats scientifiques à propos des conséquences de la sédentarité sur les capacités cognitives et la santé... ne pas sortir de chez soi de la journée ça empêche notamment le cerveau de créer des nouveaux souvenirs !
C'est très trivial ce que je vais dire, mais j'imagine qu'à la fin de notre vie, ce ne seront pas les moments passés avec les proches ou les moments de flânerie qui nous paraîtront être "une perte de temps", mais bien tout le temps passé devant un écran, à se consumer pour un projet professionnel qui certes peut être valorisant et intéressant mais qui ne vaut certainement pas tous ces sacrifices.
En tout cas ce n'est pas ta responsabilité et tu as raison de garder la tête un minimum froide là-dessus ! Mais si tu t'inquiètes, peut-être qu'il y a certaines ressources artistiques/scientifiques/ou autre selon sa sensibilité, qui peuvent lui faire prendre un peu de recul ?
