Les pigeons de ville que je récupère sont des oiseaux blessés, qui ne peuvent plus voler. Les laisser dans la rue, c('est les condamner à mort...
Ensuite, selon la gravité des plaies, soit ils peuvent de nouveau voler (parfois ils ne sont même pas blessés, ce ne sont que des plumes arrachées en masse qui les empêche de voler) et je leur laisse la liberté de repartir, soit comme Shine ils ne peuvent plus voler, et ils restent à la maison.
Pour Salam c'est un peu différent, ce n'est pas un pigeon de ville mais un "pigeon de chair", je suis allée le chercher dans un élevage parce qu'après l'envol de Hello, Shine était malheureux. Comme les pigeons ne sont heureux qu'en couple, il fallait un compagnon à Shine (ça n'a pas très bien marché, parce que Shine n'était pas une femelle mais un mâle gay, alors que Salam est hétéro, mais au moins j'ai essayé ; et tant que Salam était jeune, Shine était content de faire la nounou). Si je n'étais pas allé le chercher, ça ferait longtemps qu'il serait mort, mangé par des humains...
Bon du coup Salam est le seul pigeon de la maison, mais il est quand même "en couple"... avec Luciole, la petite chatte !
Et en principe, Salam n'est pas privé de liberté, il a le droit de sortir. Seulement, la seule fois où il est sorti, il a passé toute une semaine dehors parce qu'il ne trouvait pas la bonne fenêtre pour rentrer, il attendait derrière la fenêtre de mon voisin du dessus. Du coup il préfère ne pas sortir, même si les fenêtres sont grandes ouvertes.
Pour ce qui est du temps que mes animaux me prennent, je ne m'en rends pas vraiment compte, sans doute parce que j'aime m'occuper d'elles et eux. Et puis c'est une routine. D'autre part je ne travaille pas, ce qui laisse plus de temps pour eux et elles. Mais la majeure partie du temps, ils/elles vivent leur vie sans forcément avoir besoin de moi (hormis les chiens qu'il faut aller promener, mais j'aime bien me promener avec eux). L'avantage étant que tout le monde s'entend à peu près voire très bien (hormis Smieti le chat devant le nez de qui il ne faut pas mettre Zao la souris), donc ils/elles prennent soin aussi les un-e-s des autres, du moins pour ce qui est câlins et jeux (ce qui ne veut pas dire que je ne câline pas et ne joue pas hein !).
Le seul truc un peu compliqué, ce n'est ni le temps, ni l'espace (on vit pourtant dans un 25 mètres carrés, mais nous apprécions tou-te-s cette proximité), mais... l'argent. Heureusement j'ai une véto en or, pas très chère, et qui accepte les paiements en différés (sinon je n'aurais pas tant d'animaux). Pour les cochons d'inde (ça mange beaucoup cinq chons ! Je m'en rends compte maintenant, mais je ne reviendrai pas sur ma décision de tou-te-s les garder), je fais les invendus du marché (y a même un gentil monsieur qui me donne toutes les fanes de ses carottes), je ramasse des herbes et plantes sauvages, et j'ai prévu, l'été prochain, de faire mon propre foin. Heureusement j'ai (en commun avec mes voisins) un jardin, donc là c'est l'hiver et hormis du persil et du romarin y a pas grand chose, mais dès le printemps il y aura des légumes.
Oh, j'en profite pour vous présenter Douglas, mon locataire de l'hiver :
(Parfois il dort roulé en boule, mais parfois il dort comme ça, étalé sur le ventre. Sur la photo on voit même sa petite queue, ce qui est assez rare parce que d'habitude les hérissons la gardent cachée.)