@PetitePaille Je crois qu'il est revenu dessus récemment encore en rabotant un peu plus sur ses propositions d'origine. Mais quelques pistes (qui ne parlent pas de ne pas rembourser la dette) (même si personellement je crois être assez pro "défaut" -pour ce que j'en comprends pour l'instant, je suis pas une fleche en éco
- et d'ailleurs c'est marrant y a des gens du figarovox aussi qui sont pro-non-remboursement...mais pas avec les mêmes arguments / mêmes objectifs
), quelques pistes donc :
*
un article de l'independant (du 3 octobre, donc ça parle de la "premiere version" du revenu proposée):
La mesure "coûterait autour de 300 milliards d'euros par an", annonce l'ancien ministre de l'Education dans le quotidien économique. Il envisage ainsi des "fusions ciblées" avec les minima sociaux (qui coûtent 23 milliards d'euros), les aides au logement (18 milliards) et les prestations familiales (53 milliards). Benoît Hamon souhaite aussi "une réforme de notre fiscalité". Il propose d'individualiser l'impôt sur le revenu, "pour un gain immédiat de l'ordre de 24 milliards d'euros", de s'attaquer aux 84 milliards d'euros de niches fiscales en supprimant "celles qui sont injustes et inefficaces", et de lutter contre l'évasion et l'optimisation fiscales, "un manque à gagner de l'ordre de 80 milliards", selon lui.
Enfin, le député PS des Yvelines estime que "c'est par la fiscalité du patrimoine et du numérique que nous pourrons rétablir l'équité fiscale", citant notamment la somme réclamée par le fisc français au géant américain Google, 1,6 milliard d'euros
* un
article plus critique des Echos, du 26 janvier
* un
article du Huff qui tombe pas sur la même addition (?)
une proposition alternative de Piketty qui vient de rentrer dans l'équipe de campagne d'Hamon donc ça pourrait faire changer la proposition ?:
sur son blog ,
un article sur Challenge , c
ommentaires du "mouvement français pour un revenu de base"
Bon, c'est un peu le bordel et le flou quoi
mais y a des pistes. Pour moi il ne compte pas sur l'imposition des géants du numérique (même si bon, c'est quand même un peu n'importe quoi), mais il veut prévoir par rapport à la robotisation/automatisation/numerisation : intuitivement, l'automatisation / la robotisation "détruit" des emplois, en enlevant un besoin de main d'oeuvre humaine. Pour autant, ça ne réduit pas la production de biens ou de richesse. (Parenthèse avis perso mais à mon sens d'ailleurs, l'automatisation & les progrès en robotiques etc ç'aurait du être la fête, enfin je sais pas éliminer les travails pénibles, difficiles, dans des conditions dangereuses et/ou aps épanouissantes, ç'aurait du être bien, si les bénéfices étaient revenus au peule et aux ouvriers... Je sais pas, tuer le travail ça me choque pas plus que ça
). Je ne sais pas à quel point une "taxe robot" comme il l'évoque c'est une bonne idée (quel est le but, redistribuer la richesse produite ou "punir" l'usage des nouvelles technologies, c'est pas clair non ?), ni le montant que ça pourrait représenter
.
D'un point de vue plus "naïf" (le mien
), j'ai l'impression que certes, le chômage augmente, mais la production de richesse et de bien également. On a donc clairement un problème quelque part dans la redistribution de ces richesses à un niveau global, non ? (ou je rate un truc, je sais pas
) Techniquement, l'argent est sûrement "
quelque part". Par contre, ça m'étonnerait que ce soit en utilisant des méthodes """démocratiques"""" (abus de langage, disons "acceptables dans notre pays" ? je ne sais pas déjà si imposer un plafond dans le différentiel des salaires d'une entreprise -genre le-la mieux payé-e de l'entreprise peut gagner au maximum 20 fois -!!- le salaire le plus bas de la boite- est "bien reçu/perçu" en France...) qu'on puisse les récupérer
.