Merci à toutes pour vos réponses, elles m'ont permis de prendre pas mal de recul !
Je pense effectivement que la question de l'indépendance est un peu le coeur de mes craintes mais, paradoxalement, c'est aussi le point sur lequel il est le plus facile de me rassurer. D'ailleurs, il a de lui même proposé plusieurs solutions sur ce point là ! Solutions qui me semblent tout à fait pertinentes par ailleurs et qui ont l'air de fonctionner pour d'autres (poke @Whynaute ).
Au-delà de ça, en vérité, mes craintes ne sont pas "réelles" ou "factuelles". Je m'explique : sur les sujet de la répartition des tâches ménagères et des repas, je suis convaincue que mon copain a une vraie volonté que ce soit égalitaire et, dans les faits, quand on passe des moments ensemble (ça a été jusqu'à trois semaines), la répartition entre nous se fait très naturellement et sans que ça ne repose sur moi (alors que pour le coup, on n'en a jamais discuté avant et ça ne m'a jamais embêté), ce qui est très rassurant. Quand c'est des vacances, ça repose même carrément plus sur lui ! Mais je ne peux pas m'empêcher de penser aux statistiques, au fait que, quand même, dans l'ensemble, les hommes finissent majoritairement par se reposer sur leur conjointe... Et je tente de tout faire pour ne pas me retrouver dans cette situation. J'étais donc un peu dans la même optique que toi @Mel24.
@uefuef Tu soulèves des questions très pertinentes. Et je pense que je suis prête à vivre avec lui sur le fond, mais que ce côté très carré, cette volonté de maitriser les choses avant que ça n'arrive (que tu as très bien cerné chez moi, il est si évident ? ) vient aussi de ces craintes liées à la question de la charge mentale. Et j'apprécie aussi beaucoup d'avoir ton point de vue, du côté de la personne qui ne souhaite justement pas avoir une organisation trop fixée, ce qui se rapproche beaucoup de ce qu'il me disait.
Je pense donc rediscuter avec lui de ce point en particulier (la charge mentale), pour qu'on tente de construire notre petit système à nous qui me rassure, sans pour autant nous enfermer dans des rôles ou dans un programme trop fixe. Après, je me dis qu'un an avant le potentiel emménagement, c'est peut être tôt pour parler de ça ? Et que c'est aussi ça qui l'a surpris (objectivement, avec un peu de recul, je peux comprendre) ?
Mais tout ça est aussi lié, je pense, au fait que ma façon de me projetter, c'est en "construisant" le projet mentalement, en discutant de ses modalités concrètes. Tandis que, pour lui, le projet se contruit une fois qu'on y est, le jour où on signe le bail d'un nouvel appart. Le projet n'existe quasiment pas pour lui avant ça en fait. D'où le fait qu'il veuille foncer, quand moi j'ai besoin de contruire petit à petit.
Au-delà de ça, je vais lister les éléments que j'aimerais qu'on fixe et les lui partager, pas forcément pour trouver quelque chose tout de suite, mais pour qu'il sache que ce sera sur ces points là qu'il faut réfléchir. Et je note bien le point très pertinent du cercle social et des loisirs (merci @Tardigrade ).
Je pense aussi qu'il a perçu mes questionnement sur les tâches quotidiennes comme une remise en cause du principe même de vivre ensemble. Alors que, quand j'y réfléchi, oui, j'ai envie de vivre avec lui, j'aimerais juste qu'on discute des modalités de cette cohabitation, ce qui ne remet pas en cause le principe même de la cohabitation.
Je pense effectivement que la question de l'indépendance est un peu le coeur de mes craintes mais, paradoxalement, c'est aussi le point sur lequel il est le plus facile de me rassurer. D'ailleurs, il a de lui même proposé plusieurs solutions sur ce point là ! Solutions qui me semblent tout à fait pertinentes par ailleurs et qui ont l'air de fonctionner pour d'autres (poke @Whynaute ).
Au-delà de ça, en vérité, mes craintes ne sont pas "réelles" ou "factuelles". Je m'explique : sur les sujet de la répartition des tâches ménagères et des repas, je suis convaincue que mon copain a une vraie volonté que ce soit égalitaire et, dans les faits, quand on passe des moments ensemble (ça a été jusqu'à trois semaines), la répartition entre nous se fait très naturellement et sans que ça ne repose sur moi (alors que pour le coup, on n'en a jamais discuté avant et ça ne m'a jamais embêté), ce qui est très rassurant. Quand c'est des vacances, ça repose même carrément plus sur lui ! Mais je ne peux pas m'empêcher de penser aux statistiques, au fait que, quand même, dans l'ensemble, les hommes finissent majoritairement par se reposer sur leur conjointe... Et je tente de tout faire pour ne pas me retrouver dans cette situation. J'étais donc un peu dans la même optique que toi @Mel24.
@uefuef Tu soulèves des questions très pertinentes. Et je pense que je suis prête à vivre avec lui sur le fond, mais que ce côté très carré, cette volonté de maitriser les choses avant que ça n'arrive (que tu as très bien cerné chez moi, il est si évident ? ) vient aussi de ces craintes liées à la question de la charge mentale. Et j'apprécie aussi beaucoup d'avoir ton point de vue, du côté de la personne qui ne souhaite justement pas avoir une organisation trop fixée, ce qui se rapproche beaucoup de ce qu'il me disait.
Je pense donc rediscuter avec lui de ce point en particulier (la charge mentale), pour qu'on tente de construire notre petit système à nous qui me rassure, sans pour autant nous enfermer dans des rôles ou dans un programme trop fixe. Après, je me dis qu'un an avant le potentiel emménagement, c'est peut être tôt pour parler de ça ? Et que c'est aussi ça qui l'a surpris (objectivement, avec un peu de recul, je peux comprendre) ?
Mais tout ça est aussi lié, je pense, au fait que ma façon de me projetter, c'est en "construisant" le projet mentalement, en discutant de ses modalités concrètes. Tandis que, pour lui, le projet se contruit une fois qu'on y est, le jour où on signe le bail d'un nouvel appart. Le projet n'existe quasiment pas pour lui avant ça en fait. D'où le fait qu'il veuille foncer, quand moi j'ai besoin de contruire petit à petit.
Au-delà de ça, je vais lister les éléments que j'aimerais qu'on fixe et les lui partager, pas forcément pour trouver quelque chose tout de suite, mais pour qu'il sache que ce sera sur ces points là qu'il faut réfléchir. Et je note bien le point très pertinent du cercle social et des loisirs (merci @Tardigrade ).
Je pense aussi qu'il a perçu mes questionnement sur les tâches quotidiennes comme une remise en cause du principe même de vivre ensemble. Alors que, quand j'y réfléchi, oui, j'ai envie de vivre avec lui, j'aimerais juste qu'on discute des modalités de cette cohabitation, ce qui ne remet pas en cause le principe même de la cohabitation.