Syndrôme de Stockolm, comme quoi c'est un peu pareil que nous, (mais ils sont plus gentils que nous dans le fond c'est indéniable) le chien devait se dire qu'il pouvait compter que sur ton frère et devait avoir encore plus peur des autres humains.
Je suis d'accord avec toi@Octopouce D'accord, je comprends mieux ce que tu veux dire (je fais de la philo, ça doit être pour ça qu'on n'arrive pas à se mettre d'accord )
Du coup c'est un raisonnement qui va bien au-delà du végétarisme, puisqu'on peut l'appliquer à chaque situation où il y a un enjeu moral (du genre un enfant à qui on explique qu'il a causé des tords à quelqu'un en mangeant des bonbons). Je pense que dans ce cas là on pourrait distinguer une "bonne" d'une "mauvaise" forme de culpabilité, au-delà du débat convaincre/persuader (il y a des arguments faisant appel à l'émotion qui peuvent être efficaces, Francione et Singer les combinent à des raisonnements plus théoriques d'ailleurs). Il faudrait probablement faire une distinction entre l'acte et la personne (expliquer à quelqu'un que son acte est moralement répréhensible ce n'est pas la même chose que de lui dire qu'il est une mauvaise personne ou inférieurement moral à moi). Mais là c'est grave du chipotage certes !