Salut par ici!
J'ai commencé à lire un peu le topic parce que moi aussi je suis en plein dedans en ce moment. J'aimerai un peu vous partager mon expérience, surtout pour celleux qui se sentent stressé.es au volant.
Pour résumer, j'ai commencé à conduire en février 2020, à 31 ans, après avoir eu mon code sans trop de difficultés. Mais les heures de conduite se sont révélées vraiment compliquées pour moi... Le stress a rapidement bloqué ma progression, et petite cerise sur le gâteau, le premier confinement est arrivé alors que je n'étais pas encore venue à bout de mon forfait 20h. La reprise après ça a été catastrophique, car j'étais coupée dans mon mon apprentissage, mais aussi parce que cette longue pause n'avaient fait qu'amplifier mon angoisse. J'ai repris 20h après ça, mais je n'ai pas pu tout payer d'un coup faute de revenus réguliers (je suis indépendante, et les aides que j'ai reçu pendant les confinements ont été franchement dérisoires).
Au fil de ces 40h de conduite irrégulières, je me suis fabriquée une énorme angoisse de la conduite. J'y allais avec la boule au ventre, parfois j'angoissais au point de me faire des nuits blanches la veille des leçons, j'ai craqué une fois en plein milieu du cours en demandant à me garer parce que j'étais tellement bloquée par la peur que je ne maîtrisais plus rien. Je précise que mon moniteur était plutôt chouette en soi, il était patient, il ne me culpabilisait jamais, mais ça ne marchait pas (petite précision qui a également son importance, l'autoécole se situait en île de France, proche Paris, donc un environnement plutôt difficile + j'avais des heures vraiment chiantes car je bossais en parallèle; genre je conduisait de 7h à 9h du matin, et j'enchainais avec ma journée de boulot jusqu'à 19h). Petit à petit, conduire était devenu une phobie. J'ai fini par arrêté de lutter, je n'ai plus conduit pendant 1 an et demi.
En août j'ai déménagé dans le sud de la France dans un coin plus tranquille, et comme je suis en "arrêt de travail" je me suis dis que c'était peut être le moment de reprendre sur de toute nouvelles bases. Je me suis inscrite dans une auto école près de chez moi (en prenant bien en compte les avis sur google, ça peut sembler bête mais c'est important les retours). J'ai pris 20h d'office (merci le CPF) et histoire de mettre toutes les chances de mon côté et pour vaincre ma peur, j'ai commencé à faire de la sophrologie sur les conseils d'une amie. Et sincèrement, c'est le jour et la nuit. Alors je ne dis pas que je ne stress plus du tout. Mais ça va beaucoup mieux. Je prend les ronds points sereinement, je passe les vitesses sans trop de soucis, alors que c'était mission impossible pour moi avant. Je prend même parfois un peu de plaisir à conduire, en tout cas je ne subis plus mes leçons comme avant.
Je n'ai pas encore encore passé l'examen, mais pour la première fois je me dis que c'est possible.
La sophrologie m'aide vraiment à gérer mon angoisse, et à avoir davantage confiance en mes capacités. Cela m'aide aussi à déculpabiliser un peu. J'imagine que tout le monde n'y est pas réceptif de la même manière, mais cela peut être une solution (parmi d'autres) au stress excessif. Si cela peut en aider quelques un.es, j'en parlerai volontiers un peu plus
J'ai commencé à lire un peu le topic parce que moi aussi je suis en plein dedans en ce moment. J'aimerai un peu vous partager mon expérience, surtout pour celleux qui se sentent stressé.es au volant.
Pour résumer, j'ai commencé à conduire en février 2020, à 31 ans, après avoir eu mon code sans trop de difficultés. Mais les heures de conduite se sont révélées vraiment compliquées pour moi... Le stress a rapidement bloqué ma progression, et petite cerise sur le gâteau, le premier confinement est arrivé alors que je n'étais pas encore venue à bout de mon forfait 20h. La reprise après ça a été catastrophique, car j'étais coupée dans mon mon apprentissage, mais aussi parce que cette longue pause n'avaient fait qu'amplifier mon angoisse. J'ai repris 20h après ça, mais je n'ai pas pu tout payer d'un coup faute de revenus réguliers (je suis indépendante, et les aides que j'ai reçu pendant les confinements ont été franchement dérisoires).
Au fil de ces 40h de conduite irrégulières, je me suis fabriquée une énorme angoisse de la conduite. J'y allais avec la boule au ventre, parfois j'angoissais au point de me faire des nuits blanches la veille des leçons, j'ai craqué une fois en plein milieu du cours en demandant à me garer parce que j'étais tellement bloquée par la peur que je ne maîtrisais plus rien. Je précise que mon moniteur était plutôt chouette en soi, il était patient, il ne me culpabilisait jamais, mais ça ne marchait pas (petite précision qui a également son importance, l'autoécole se situait en île de France, proche Paris, donc un environnement plutôt difficile + j'avais des heures vraiment chiantes car je bossais en parallèle; genre je conduisait de 7h à 9h du matin, et j'enchainais avec ma journée de boulot jusqu'à 19h). Petit à petit, conduire était devenu une phobie. J'ai fini par arrêté de lutter, je n'ai plus conduit pendant 1 an et demi.
En août j'ai déménagé dans le sud de la France dans un coin plus tranquille, et comme je suis en "arrêt de travail" je me suis dis que c'était peut être le moment de reprendre sur de toute nouvelles bases. Je me suis inscrite dans une auto école près de chez moi (en prenant bien en compte les avis sur google, ça peut sembler bête mais c'est important les retours). J'ai pris 20h d'office (merci le CPF) et histoire de mettre toutes les chances de mon côté et pour vaincre ma peur, j'ai commencé à faire de la sophrologie sur les conseils d'une amie. Et sincèrement, c'est le jour et la nuit. Alors je ne dis pas que je ne stress plus du tout. Mais ça va beaucoup mieux. Je prend les ronds points sereinement, je passe les vitesses sans trop de soucis, alors que c'était mission impossible pour moi avant. Je prend même parfois un peu de plaisir à conduire, en tout cas je ne subis plus mes leçons comme avant.
Je n'ai pas encore encore passé l'examen, mais pour la première fois je me dis que c'est possible.
La sophrologie m'aide vraiment à gérer mon angoisse, et à avoir davantage confiance en mes capacités. Cela m'aide aussi à déculpabiliser un peu. J'imagine que tout le monde n'y est pas réceptif de la même manière, mais cela peut être une solution (parmi d'autres) au stress excessif. Si cela peut en aider quelques un.es, j'en parlerai volontiers un peu plus