Veille permanente sexisme
- Initiateur de la discussion Dyspnée
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Ramya
C'est sur les deux qu'il faut agir. Pas seulement sur la conséquences, mais aussi sur la cause. Ca me parait un peu vain de n'agir que sur la conséquences. Quand on guérit un mal, on cherche avant tout à guérir la cause, et pas seulement les conséquences, en partant du principe que si l'on guérit la cause, les conséquences s'effaceront d'elles-même, s'amenuiseront jusqu'à disparaitre. C'est ce qui me semble logique. Je sais tout ce que tu dis, et je crois que les deux causes que tu cites sont acceptables selon les circonstances. Dans certains métiers, on ne tolère pas les femmes, car on les croit trop faibles, que ça soit physiquement ou psychologiquement, souvent à tort, puisque beaucoup de professionnels qui ont fréquenté des femmes dans leur métier "d'hommes" ont fini par reconnaitre que ces femmes sont tout aussi efficaces qu'eux. Mais une fois de plus, c'est très dur pour un individu de reconnaitre qu'il avait tort. D'autre part, on reproche aux femmes d'être moins impliquées dans leur travail, parce qu'elles peuvent avoir un jour des enfants, tomber enceintes et abandonner leur poste pendant quelques mois durant lesquels il faudra leur trouver un remplaçant, sans parler du fait qu'elles peuvent être appelées par l'école pour aller chercher leur enfant malade, du fait qu'elles sont perçues comme étant trop sensibles, etc. Ce n'est pas mon avis, c'est ce qu'on apprend à a fois en ES et en psychologie, donc je connais un minimum le sujet, du moins d'un point de vue scientifique. Je ne dis pas ce que je pense, je dis ce que j'observe, ça ne veut pas dire que c'est ce qui est vrai, ou ce qui est normal. Je ne hiérarchise pas, je dis simplement que concernant cette mesure sur le "mademoiselle", ça ne me paraissait pas le plus urgent. Après, évidemment, un petit pas + un petit pas + un petit pas = un grand pas, et il faut voir à long terme. Mais il n'empêche que j'ai le sentiment que c'était beaucoup d'efforts pour très peu de choses, et que plus de femmes auraient du être consultées, qu'il aurait été utile D'EXPLIQUER le pourquoi du comment à des femmes qui ne se sont jamais demandé POURQUOI il était sexiste d'être appelées mademoiselle. C'est quelque chose que j'ai du mal à accepter quand je vois ton commentaire : je l'ai dit, j'ai toujours vécu dans un entourage où être une femme n'a jamais été un problème pour moi, où je n'ai jamais réellement souffert d'être une femme, tout en trouvant totalement anormal que des femmes soient perçues inférieures à des hommes parce qu'elles sont des femmes. Quand je lis ta réaction, j'ai un peu l'impression d'être prise pour une nana qui feint une réaction outrée parce que ça fait cool et parce que sinon je risque de me faire huer. Non, bah non. Je suis venue sur ce sujet pour avoir quelques explications, quelques éclaircissements sur un thème qui m'intéresse mais sur lequel je n'en sais pas assez. Donc dire que je minore, que je fains, je trouve ça assez insultant, ou, pour ne pas exagerer, vexant.
Ce que j'ai donné était un exemple, ce n'était pas supposé être une scène réellement observée, c'était une façon d'illustrer mon propos. Prendre tout au premier degré sous prétexte que tu t'y connais plus que moi dans ce domaine ne va certainement pas amener à une personne quelle qu'elle soit d'en savoir plus et de discuter. Non évidemment que tout le monde ne va pas crier au sexisme, et évidemment que tout le monde ne va pas crier au racisme dans une telle situation (toutes mes excuses, d'ailleurs, à toi, Mirmotte, mon propos était exagéré et le "beaucoup plus rares" était injuste, et faux, je le reconnais). Quand je parle de se remettre en question, je ne dis pas que ça concerne tout le monde, mais uniquement les personnes qui ont ce problème, cette difficulté à faire la différence entre la discrimination et la non-discrimination. Les compétences des hommes n'ont rien à voir avec leur poste, et leur réussite meilleure que celle des femmes : ils ne réussissent mieux que parce qu'ils ont des supposées qualités psychologiques (et parfois physiques); qui les rendent prétendument plus capables.
Je n'ai jamais dit que se faire appeler "Mademoiselle" était joli, tu fais passer mes propos pour des pensées complètement matérialistes basées sur l'apparence, mais c'est loin d'être le cas. Une fois encore, je dis que c'est un problème qui n'en a jamais été un pour moi, et où, au lieu de me prendre dans la face une décision de justice que je ne comprenais pas, qui n'a pas été expliquée comme elle l'aurait du -j'ai peut-être loupé les explications, je ne sais pas- j'aurais voulu justement qu'on me laisse la possibilité de comprendre ça. J'ai ma part de responsabilité, les médias aussi, mais je reproche quand même ce ton un peu condescendant que je sens depuis tout à l'heure. Je suis susceptible, donc je prends peut-être pour de la condescendance ce qui n'en est pas, mais je crois qu'expliquer les choses peut être fait sur un autre ton.
Et ce que tu dis sur les mentalités que l'on change avant de changer les lois, c'est un peu ce que je dis depuis le début. Changer les lois n'a rien à voir avec changer les mentalités, c'est pourquoi je doute beaucoup que supprimer les mademoiselle change les mentalités à partir du moment où ce n'est pas expliqué comme il se doit.
(Si mes propos froissent qui que ce soit, j'en suis désolée, ce n'est pas le but)
C'est sur les deux qu'il faut agir. Pas seulement sur la conséquences, mais aussi sur la cause. Ca me parait un peu vain de n'agir que sur la conséquences. Quand on guérit un mal, on cherche avant tout à guérir la cause, et pas seulement les conséquences, en partant du principe que si l'on guérit la cause, les conséquences s'effaceront d'elles-même, s'amenuiseront jusqu'à disparaitre. C'est ce qui me semble logique. Je sais tout ce que tu dis, et je crois que les deux causes que tu cites sont acceptables selon les circonstances. Dans certains métiers, on ne tolère pas les femmes, car on les croit trop faibles, que ça soit physiquement ou psychologiquement, souvent à tort, puisque beaucoup de professionnels qui ont fréquenté des femmes dans leur métier "d'hommes" ont fini par reconnaitre que ces femmes sont tout aussi efficaces qu'eux. Mais une fois de plus, c'est très dur pour un individu de reconnaitre qu'il avait tort. D'autre part, on reproche aux femmes d'être moins impliquées dans leur travail, parce qu'elles peuvent avoir un jour des enfants, tomber enceintes et abandonner leur poste pendant quelques mois durant lesquels il faudra leur trouver un remplaçant, sans parler du fait qu'elles peuvent être appelées par l'école pour aller chercher leur enfant malade, du fait qu'elles sont perçues comme étant trop sensibles, etc. Ce n'est pas mon avis, c'est ce qu'on apprend à a fois en ES et en psychologie, donc je connais un minimum le sujet, du moins d'un point de vue scientifique. Je ne dis pas ce que je pense, je dis ce que j'observe, ça ne veut pas dire que c'est ce qui est vrai, ou ce qui est normal. Je ne hiérarchise pas, je dis simplement que concernant cette mesure sur le "mademoiselle", ça ne me paraissait pas le plus urgent. Après, évidemment, un petit pas + un petit pas + un petit pas = un grand pas, et il faut voir à long terme. Mais il n'empêche que j'ai le sentiment que c'était beaucoup d'efforts pour très peu de choses, et que plus de femmes auraient du être consultées, qu'il aurait été utile D'EXPLIQUER le pourquoi du comment à des femmes qui ne se sont jamais demandé POURQUOI il était sexiste d'être appelées mademoiselle. C'est quelque chose que j'ai du mal à accepter quand je vois ton commentaire : je l'ai dit, j'ai toujours vécu dans un entourage où être une femme n'a jamais été un problème pour moi, où je n'ai jamais réellement souffert d'être une femme, tout en trouvant totalement anormal que des femmes soient perçues inférieures à des hommes parce qu'elles sont des femmes. Quand je lis ta réaction, j'ai un peu l'impression d'être prise pour une nana qui feint une réaction outrée parce que ça fait cool et parce que sinon je risque de me faire huer. Non, bah non. Je suis venue sur ce sujet pour avoir quelques explications, quelques éclaircissements sur un thème qui m'intéresse mais sur lequel je n'en sais pas assez. Donc dire que je minore, que je fains, je trouve ça assez insultant, ou, pour ne pas exagerer, vexant.
Ce que j'ai donné était un exemple, ce n'était pas supposé être une scène réellement observée, c'était une façon d'illustrer mon propos. Prendre tout au premier degré sous prétexte que tu t'y connais plus que moi dans ce domaine ne va certainement pas amener à une personne quelle qu'elle soit d'en savoir plus et de discuter. Non évidemment que tout le monde ne va pas crier au sexisme, et évidemment que tout le monde ne va pas crier au racisme dans une telle situation (toutes mes excuses, d'ailleurs, à toi, Mirmotte, mon propos était exagéré et le "beaucoup plus rares" était injuste, et faux, je le reconnais). Quand je parle de se remettre en question, je ne dis pas que ça concerne tout le monde, mais uniquement les personnes qui ont ce problème, cette difficulté à faire la différence entre la discrimination et la non-discrimination. Les compétences des hommes n'ont rien à voir avec leur poste, et leur réussite meilleure que celle des femmes : ils ne réussissent mieux que parce qu'ils ont des supposées qualités psychologiques (et parfois physiques); qui les rendent prétendument plus capables.
Je n'ai jamais dit que se faire appeler "Mademoiselle" était joli, tu fais passer mes propos pour des pensées complètement matérialistes basées sur l'apparence, mais c'est loin d'être le cas. Une fois encore, je dis que c'est un problème qui n'en a jamais été un pour moi, et où, au lieu de me prendre dans la face une décision de justice que je ne comprenais pas, qui n'a pas été expliquée comme elle l'aurait du -j'ai peut-être loupé les explications, je ne sais pas- j'aurais voulu justement qu'on me laisse la possibilité de comprendre ça. J'ai ma part de responsabilité, les médias aussi, mais je reproche quand même ce ton un peu condescendant que je sens depuis tout à l'heure. Je suis susceptible, donc je prends peut-être pour de la condescendance ce qui n'en est pas, mais je crois qu'expliquer les choses peut être fait sur un autre ton.
Et ce que tu dis sur les mentalités que l'on change avant de changer les lois, c'est un peu ce que je dis depuis le début. Changer les lois n'a rien à voir avec changer les mentalités, c'est pourquoi je doute beaucoup que supprimer les mademoiselle change les mentalités à partir du moment où ce n'est pas expliqué comme il se doit.
(Si mes propos froissent qui que ce soit, j'en suis désolée, ce n'est pas le but)
Aujourd'hui,
BAH J'ai deux bras comme toi, mon coco, désolée si ça fait de moi une dangereuse terroriste des ovaires
Sinon, j'aime bien ceci pour le Tumblr
Mon parrain : Bon, on va prendre les valises...
J'en attrape une.
Mon frère : Attends, je peux le faire, tu ne vas pas en porter une quand même...
Moi : Ben si, je peux le faire.
Mon frère : Ben ok, fais ta féministe, si tu veux.
BAH J'ai deux bras comme toi, mon coco, désolée si ça fait de moi une dangereuse terroriste des ovaires
Sinon, j'aime bien ceci pour le Tumblr
@Kiriothus Le question du mademoiselle a été expliqué en long, en large et en travers par les associations, sur les forums et par des articles de féministes. Les médias ont déformés les propos par un traitement de l'information biaisé ("toutes des hystériques") et peu documenté mais les informations étaient disponibles sur le net, en accès libre.
La plupart des gens n'ont pas pris la peine d'aller chercher ces informations, se renseigner et surtout de se remettre en question. En plus d'en mettre plein la tronche aux féministes sans connaître quoi que ce soit (amusant pour un sujet soi-disant futile). Si les gens n'ont pas envie d'y réfléchir sincèrement, je ne vois pas pourquoi ils reprochent aux féministes de soi-disant hausser le ton alors qu'ils ont juste envie de rester tranquillement dans leurs petites certitudes. C'est égoïste mais au moins c'est clair et net.
La suppression du mademoiselle sur les papiers administratifs a pour but d'avoir une égalité visible, au moins aux yeux de la loi qui fait figure d'autorité, rien de plus.
Quand aux personnes qui ne distinguent pas la discrimination de la non-discrimination, j'aimerai comprendre pourquoi on brandit directement cet argument quand on évoque le sexisme, l'homophobie ou le racisme.
C'est comme pour la loi sur le harcèlement sexuel, plein de gens ont directement pensé que ça allait encourager les nanas à porter plainte pour rien, juste pour emmerder leur entourage et ramasser le pognon. C'est cela que j'appelle l'occultation et la minoration du problème, on parle toujours des cas soi-disant abusifs (qu'ils le soient ou non) pour noyer le poisson et ne pas aborder le fait que c'est notre société qui est raciste, homophobe et sexiste, pas les victimes qui exagèrent.
(J'exprime davantage cette idée au sens large plutôt qu'à toi)
Je suis désolée que tu prennes mes paroles pour de la condescendance ou de l'agressivité, ce n'est pas mon but et j'ai tendance à m'exprimer un peu directement à l'écrit.
Pour finir, j'aimerai que tu me dises, selon toi, quels sont les sujets à traiter en priorité et les moyens d'actions à mettre en place pour y arriver. C'est une vraie question, je précise.
La plupart des gens n'ont pas pris la peine d'aller chercher ces informations, se renseigner et surtout de se remettre en question. En plus d'en mettre plein la tronche aux féministes sans connaître quoi que ce soit (amusant pour un sujet soi-disant futile). Si les gens n'ont pas envie d'y réfléchir sincèrement, je ne vois pas pourquoi ils reprochent aux féministes de soi-disant hausser le ton alors qu'ils ont juste envie de rester tranquillement dans leurs petites certitudes. C'est égoïste mais au moins c'est clair et net.
La suppression du mademoiselle sur les papiers administratifs a pour but d'avoir une égalité visible, au moins aux yeux de la loi qui fait figure d'autorité, rien de plus.
Quand aux personnes qui ne distinguent pas la discrimination de la non-discrimination, j'aimerai comprendre pourquoi on brandit directement cet argument quand on évoque le sexisme, l'homophobie ou le racisme.
C'est comme pour la loi sur le harcèlement sexuel, plein de gens ont directement pensé que ça allait encourager les nanas à porter plainte pour rien, juste pour emmerder leur entourage et ramasser le pognon. C'est cela que j'appelle l'occultation et la minoration du problème, on parle toujours des cas soi-disant abusifs (qu'ils le soient ou non) pour noyer le poisson et ne pas aborder le fait que c'est notre société qui est raciste, homophobe et sexiste, pas les victimes qui exagèrent.
(J'exprime davantage cette idée au sens large plutôt qu'à toi)
Je suis désolée que tu prennes mes paroles pour de la condescendance ou de l'agressivité, ce n'est pas mon but et j'ai tendance à m'exprimer un peu directement à l'écrit.
Pour finir, j'aimerai que tu me dises, selon toi, quels sont les sujets à traiter en priorité et les moyens d'actions à mettre en place pour y arriver. C'est une vraie question, je précise.
Mirmotte Je suis venue pour comprendre et être éveillée à des choses que je ne comprenais pas. J'ai toujours eu -jusqu'à cet après-midi- l'image d'un mouvement qui est à 100% comme on le voit à la télé, et les préjugés ne s'effacent pas en un rien de temps, tu t'en doutes. Bien sur, mes propos sont agressifs, c'est vrai, je le regrette, j'ai tendance à écrire comme je parle, et je suis passionnée, alors forcément, ça part vite. Je comprends que ça déplaise, et que ça ne donne pas envie de prendre le temps de m'expliquer les choses comme je le voudrais, je réagirais exactement pareil si mon me parlait d'homosexualité sans aucune délicatesse. Ce n'était pas une insulte envers vous, c'est l'opinion brute que j'avais et que je sais injuste et peu conforme à la réalité. Ce que j'avais besoin c'était de savoir que le féminisme n'était pas ce mouvement de nanas hystériques que j'imaginais, c'est chose faite et je regrette mes propos, injuste et durs. Donc évidemment, j'ai mes torts, c'est sur, j'en suis désolée. J'espère que j'ai réussi à me faire comprendre, parce que, étant une femme, j'accorde évidemment de l'importance à ce combat, sans le mener pour autant, tout en regrettant que les féministes ne se donnent pas la mission d'expliquer à celles qui ne suivent pas ce mouvement pourquoi cette mesure du mademoiselle. Maintenant que je sais, je comprends mieux, et je ferais peut-être partie, d'ici quelques temps, de celles qui défendent cette mesure. Je pars du principe que le combat ne s'arrête pas à la loi que l'on fait passer, mais qu'il faut des explications derrière. Après, évidemment, je suis peut-être passée à côté de ces explications.
Peut-être parce que, comme je le disais, les féministes n'ont pas forcément une très bonne image, et passent pour beaucoup comme des femmes qui veulent l'ascendant sur les hommes plutôt qu'une égalité avec ceux-ci ? Il ne faut pas prendre mes propos pour toi, spécialement, ou pour aucune des personnes ici, ce n'est pas une attaque personnelle, juste l'opinion de quelqu'un qui ne comprend pas les choses dans leur totalité, et qui en est donc agacée.
En tout cas, je suis contente que tu comprennes un peu mieux mon point de vue, parce que ça m'embête beaucoup -et m'agace encore plus- de me sentir incomprise dans ce que je dis. Parler d'un sujet que l'on ne connait pas et qui intéresse sincèrement est difficile dans la mesure où l'on n'a pas tous les détails qu'il faut, tous les éléments indispensables à la compréhension, et aussi regrettable que ça soit, ça amène forcément à s'énerver de chaque côté.
Peut-être parce que, comme je le disais, les féministes n'ont pas forcément une très bonne image, et passent pour beaucoup comme des femmes qui veulent l'ascendant sur les hommes plutôt qu'une égalité avec ceux-ci ? Il ne faut pas prendre mes propos pour toi, spécialement, ou pour aucune des personnes ici, ce n'est pas une attaque personnelle, juste l'opinion de quelqu'un qui ne comprend pas les choses dans leur totalité, et qui en est donc agacée.
En tout cas, je suis contente que tu comprennes un peu mieux mon point de vue, parce que ça m'embête beaucoup -et m'agace encore plus- de me sentir incomprise dans ce que je dis. Parler d'un sujet que l'on ne connait pas et qui intéresse sincèrement est difficile dans la mesure où l'on n'a pas tous les détails qu'il faut, tous les éléments indispensables à la compréhension, et aussi regrettable que ça soit, ça amène forcément à s'énerver de chaque côté.
Ramya, je reconnais que je fais partie des personnes qui ne se sont pas renseignées. Bon, avant aujourd'hui, en tout cas, mais je suis arrivée avec mes gros sabots, et tout comme toi, je suis très directe, donc je peux être vexante sans le vouloir. Quoi qu'il en soit, il n'y a rien de faussé dans ce que je dis, c'est maladroit mais sincère. Evidemment, il suffit aux gens d'aller se renseigner, mais d'un autre côté, je déplore un peu que les médias n'aient pas jugé important d'en parler plus, de l'expliquer un peu plus. Mais les médias sont à l'image de la population : blindés de préjugés contre lesquels se battre n'est pas évident.
Parler de la non-discrimination et de la discrimination était pour moi quelque chose de logique, puisque je l'ai beaucoup étudié, et que c'est un sujet qui m'intéresse énormément. Je n'essayais pas de noyer un quelconque poisson, je disais simplement que ça existe, et que malheureusement -je ne l'ai peut-être pas mis en avant suffisemment dans mes remarques- il est plus simple de penser "non discrimination", ou paranoïa, victimisation que de se dire que ça existe vraiment, et que c'est vraiment grave. Celà dit, oui, c'est gênant, et ce n'est pas une réponse, même si c'est tout de même un problème.
En ce qui concerne des sujets... Je pense que ce qui est très important, c'est d'agir sur l'éducation que l'on donne aux enfants dès leur plus jeune âge. Je crois qu'il y'a un vrai problème à ce niveau là, puisque petites filles et petits garçons sont habitués dès tout petits à une certaine façon de penser. Ce n'est pas seulement dans les comportements des parents, des grands parents, des proches, mais aussi dans l'éducation, les programmes scolaires.
Je pense aussi au monde du travail. Je ne crois pas que la solution soit une loi qui oblige les patrons à accorder le même salaire aux hommes et aux femmes, puisque, d'un point de vue totalement objectif et économique, il est compréhensible qu'un patron paie plus à une personne qui ne devra pas partir du travail plus tôt le soir pour aller chercher ses enfants (ça ne reflète pas ce que je pense, je le précise). On devrait surtout donner aux femmes la possibilité de construire leur carrière sans les faire passer pour de mauvaises mères, puisque bien souvent, c'est ce que les gens se disent : cette femme travaille toute la journée, ne passe que peu de temps avec ses enfants, elle devrait avoir honte, etc. C'est déplorable que l'on pense comme ça, et j'estime qu'il faut faire quelque chose. Il y a déjà des choses qui ont été faites pour encourager les hommes à laisser leur femme privilégier leur carrière, mais ça n'est pas suffisant. Des idées de solutions ? Honnêtement je ne sais pas. Je réfléchirais plus en détails à ça, et je te dirais, mais là tout de suite, ça ne me vient pas dans l'immédiat.
Après, je dois reconnaitre que les explications que j'ai eu concernant le mlle m'ont aussi permises de comprendre qu'on ne peut pas se permettre de passer de rien à tout, et inversemment, et qu'il vaut mieux y aller petit à petit.
Parler de la non-discrimination et de la discrimination était pour moi quelque chose de logique, puisque je l'ai beaucoup étudié, et que c'est un sujet qui m'intéresse énormément. Je n'essayais pas de noyer un quelconque poisson, je disais simplement que ça existe, et que malheureusement -je ne l'ai peut-être pas mis en avant suffisemment dans mes remarques- il est plus simple de penser "non discrimination", ou paranoïa, victimisation que de se dire que ça existe vraiment, et que c'est vraiment grave. Celà dit, oui, c'est gênant, et ce n'est pas une réponse, même si c'est tout de même un problème.
En ce qui concerne des sujets... Je pense que ce qui est très important, c'est d'agir sur l'éducation que l'on donne aux enfants dès leur plus jeune âge. Je crois qu'il y'a un vrai problème à ce niveau là, puisque petites filles et petits garçons sont habitués dès tout petits à une certaine façon de penser. Ce n'est pas seulement dans les comportements des parents, des grands parents, des proches, mais aussi dans l'éducation, les programmes scolaires.
Je pense aussi au monde du travail. Je ne crois pas que la solution soit une loi qui oblige les patrons à accorder le même salaire aux hommes et aux femmes, puisque, d'un point de vue totalement objectif et économique, il est compréhensible qu'un patron paie plus à une personne qui ne devra pas partir du travail plus tôt le soir pour aller chercher ses enfants (ça ne reflète pas ce que je pense, je le précise). On devrait surtout donner aux femmes la possibilité de construire leur carrière sans les faire passer pour de mauvaises mères, puisque bien souvent, c'est ce que les gens se disent : cette femme travaille toute la journée, ne passe que peu de temps avec ses enfants, elle devrait avoir honte, etc. C'est déplorable que l'on pense comme ça, et j'estime qu'il faut faire quelque chose. Il y a déjà des choses qui ont été faites pour encourager les hommes à laisser leur femme privilégier leur carrière, mais ça n'est pas suffisant. Des idées de solutions ? Honnêtement je ne sais pas. Je réfléchirais plus en détails à ça, et je te dirais, mais là tout de suite, ça ne me vient pas dans l'immédiat.
Après, je dois reconnaitre que les explications que j'ai eu concernant le mlle m'ont aussi permises de comprendre qu'on ne peut pas se permettre de passer de rien à tout, et inversemment, et qu'il vaut mieux y aller petit à petit.
T
telcontar
Guest
Je m'incruste pour poster quelque chose qui n'a pas trop de rapport avec le débat actuel, mais ce que tu dis m'a fait penser à quelque chose qui m'est arrivé il y a bientôt deux mois.Winzing a dit :
Un de mes meilleurs amis "découvre" que je suis féministe, semble outré "Ah, mais mon Dieu, Telcontar, comment peux-tu cautionner ça etc.", en gros pour lui, le mot faisait peur. Finalement, on en discute, il me demande ce quelle est ma définition du féminisme et je lui réponds (mais en moins joliment formulé) ce qui a été dit un peu plus haut, à savoir
La discussion s'est close sur "Ah, mais en fait... je crois que je suis féministe, alors."Le_Rouge a dit :
Nouvel article sur le blog de mon ami 
Bites et privilèges (oui bon, le titre est un poil provoc', j'avoue c'est un peu de ma faute
).
Je me permets de mettre les liens ici, parce que bon, si il fait le gros du travail (la rédaction), on fait aussi un travail commun et je le conseille pas mal. On peut dire que c'est mon "bébé" à 25 %. Haha
Bites et privilèges (oui bon, le titre est un poil provoc', j'avoue c'est un peu de ma faute
).
Je me permets de mettre les liens ici, parce que bon, si il fait le gros du travail (la rédaction), on fait aussi un travail commun et je le conseille pas mal. On peut dire que c'est mon "bébé" à 25 %
. Haha
Leech;3506951 a dit :
Je suis mitigée sur la question de la galanterie. Il est d'usage qu'un homme tienne la porte à une femme, lui porte ses paquets, etc parce que les hommes ont statistiquement une masse musculaire plus importante que celle des femmes. J'appelle cela de la délicatesse et je ne vois rien de sexiste en cela.
Mais je crois qu'il y a aussi l'idée de la femme mise sur un piédestal (style la femmes est bien trop céleste pour s'abîmer le dos en portant de trop lourdes charges) pour ensuite mieux bafouer ses droits (style la femme est si belle qu'il ne faut pas que des yeux impurs se posent sur son corps divin, alors zou la burqa). Un peu comme dans cet article. En passant pour celles que ledit article désespérerait, en voici la réponse.
La frontière est floue. ça m'énerve.
Enjien;3507432 a dit :
Mais généralement quand on se prend une porte dans la tête c'est pénible quelle que soit notre masse musculaire ; et à l'inverse, généralement, les portes sont assez maniables pour que les femmes n'aient pas besoin que quelqu'un doté d'une masse musculaire supérieure se précipite devant elles pour les ouvrir à leur place.
Enfin je veux dire, que des gens me proposent de m'aider à porter ma valise dans les escaliers du métro quand il est évident que je galère, je trouve ça chouette de leur part, parce que il est évident que dans cette situation précise, j'ai besoin d'aide. Qu'on considère par contre que les femmes aient besoin d'aide par défaut, je trouve ça assez douteux.
- Statut
