Pour les parisiennes, une rencontre-débat avec Anne Fausto-Sterling est organisé en amphi X à Paris8, aujourd'hui de 12h à 15h.
Je ne peux pas y aller parce que j'ai cours (et ojn va nous dire quoi faire pour les partiels donc serious bizness), et j'en pleure des larmes de sang. Depuis que mon copain m'a parlé des travaux de cette biologiste je suis vraiment intriguée. De toute façon je lirai son livre, mais peut-être que ça m'aurait déjà pas mal éclairée car je dois avouer que pour le moment c'est assez obscur pour moi.
Cette chercheuse en biologie a décidé d'analyser le sexe BIOLOGIQUE en ne partant pas du présupposé d'une structure bipolaire mâle/femelle. Et donc, si on considère le sexe comme l'ensemble des propriétés génétiques, physiologiques et anatomiques d'un individu liées à l'activité reproductive et érotique, et qu'on ne cherche pas juste à classer en deux ensembles (mâle/femelle), on se rend compte qu'il y a plein de nouvelles catégories plus cohérentes !
Elle a réfléchi à partir de travaux sur les hermaphrodite, les gens qui ont des chromosomes autres que XX ou XY...
En fait ça s'inscrit dans la logique de travaux en
gender studies qui regrettent le discours de certain-e-s féministes matérialistes actuel-le-s (surtout français-es) qui reprennent certes la théorie des genres pour dire que les comportement sociaux genrés doivent être analysés comme des constructions sociales indépendantes du sexe biologique, mais dont la réflexion ne va selon eux (les chercheurs en
gender) pas assez loin puisque ça ne remet pas en cause le caractère naturel de la division du sexe biologique entre mâle et femelle et que ça crée donc un obstacle insurmontable à une réelle déconstruction du genre.
La biologie est aussi un construit social
Voilà, si ça en intéresse certaines