Veille permanente sexisme

[MorganeGirly]

Alors je veux bien croire que personne n'a vraiment d'intérêt à payer une étude pour avoir un pourcentage précis, donc on saura jamais et on s'en fout en plus, mais paye la crédibilité du truc

Ben si c'est important quand même
Surtout si ça touche effectivement 1 femme sur 2!
Mais c'est vrai que je trouve ça plutôt bizarre qu'il n'y ait pas de chiffres plus précis... J'aurais cru qu'il y aurait déjà eu des études de faites en recherche gynéco!

 

[maw maw]

http://onebillionrising.org/page/event/search_results?orderby=day&state=&country=FR&limit=100&radius_unit=mi

https://www.facebook.com/pages/One-Billion-Rising-France/503615449656298?fref=ts

ll m'a pas semblé l'avoir vu passer sur ce topic donc j'en profite pour en faire un peu de pub!
"A travers le monde, un milliard de femmes sont violées ou battues au cours de leur vie selon l’ONU (1 femme sur 3). Nous refusons d’attendre passivement quand plus d’un milliard de femmes sont violentées dans le monde.
Le 14 février 2013, à l’appel de Eve Ensler, l’auteure des Monologues du Vagin, un milliard de femmes et d’hommes se lèveront pour demander la fin de cette violence.
One Billion Rising est une promesse, celle de femmes et d’hommes qui s’élèvent dans le monde entier pour dire “Assez ! Maintenant la violence doit s’arrêter”.

En France, nous nous lèverons à Paris et dans plus de 30 villes. Rejoignez-nous pour danser, chanter et nous lever contre les violences faites aux femmes.​

La carte des évènements organisés dans le monde sur le site internet est assez impressionante, je vais personnellement y participer depuis la Serbie.

Je pense que je vais y participer à Bordeaux, si je motive un-e ou deux potes pour y'aller avec moi

 

[renny]

Puisqu'il est question de sexisme:
http://www.habiter-autrement.org/06.generation/04_gen.htm
que pensez vous de cette initiative? Bonne? Mauvaise?
J'aime bien le coté autogéré, j'aime moins le coté excluant, je ne comprend pas bien pourquoi.

 

[Gringo]

Puisqu'il est question de sexisme:
http://www.habiter-autrement.org/06.generation/04_gen.htm
que pensez vous de cette initiative? Bonne? Mauvaise?
J'aime bien le coté autogéré, j'aime moins le coté excluant, je ne comprend pas bien pourquoi.

C'est excluant parce que c'est une autre génération. On parle de femmes qui ont surement du gérer la maison toute seule et ont peut-être du s'occuper de leur mari pendant toute leur vie.
Je pense que quand t'arrive à la retraite t'as plus trop envie de t'occuper de quelqu'un d'autre. Là en étant entre femmes elles savent que Michelle va savoir faire la lessive de la communauté sans faire tout rétrécir. S'il y avait des hommes peut-être qu'ils continueraient comme avant à se faire entretenir et elles n'en ont pas envie.

Bon mon discours est très caricatural mais c'est parce que j'avais vu un reportage sur une maison de retraite de ce type et c'était le discours de celle qui avait monté le projet, au décès de son mari elle s'était senti libre (plus d'enfants et plus de mari à s'occuper) et elle ne voulait pas d'une structure avec des hommes pour continuer à être libre.

 

[renny]

Puisqu'il est question de sexisme:
http://www.habiter-autrement.org/06.generation/04_gen.htm
que pensez vous de cette initiative? Bonne? Mauvaise?
J'aime bien le coté autogéré, j'aime moins le coté excluant, je ne comprend pas bien pourquoi.

C'est excluant parce que c'est une autre génération. On parle de femmes qui ont surement du gérer la maison toute seule et ont peut-être du s'occuper de leur mari pendant toute leur vie.
Je pense que quand t'arrive à la retraite t'as plus trop envie de t'occuper de quelqu'un d'autre. Là en étant entre femmes elles savent que Michelle va savoir faire la lessive de la communauté sans faire tout rétrécir. S'il y avait des hommes peut-être qu'ils continueraient comme avant à se faire entretenir et elles n'en ont pas envie.

Bon mon discours est très caricatural mais c'est parce que j'avais vu un reportage sur une maison de retraite de ce type et c'était le discours de celle qui avait monté le projet, au décès de son mari elle s'était senti libre (plus d'enfants et plus de mari à s'occuper) et elle ne voulait pas d'une structure avec des hommes pour continuer à être libre.

Interessant comme point de vue...Meme si je peux comprendre les motivations de ces dames, ce coté excluant me gêne beaucoup, car entre vivre avec le mari et un homme qui est simple membre de la communauté, les différences sont énormes.
De plus s'agissant d'une maison autogérée, les règles sont précisément mises en place pour ne pas empiéter sur les besoins, les libertés de chacun.

J'ignore s'il s'agit de la meme motivation pour toutes, mais celle que tu évoques me fait penser à un bon vieux cliché sur le sexe masculin(ce qui est un comble quand on a soi meme pâtit des clichés sur les femmes)et me parait pas suffisant pour ne pas inclure d'hommes.

Bien entendu je dis ça car j'ai une sainte horreur du sexisme, de tous les sexismes.

Merci de ton explication en tout cas

 

[Gringo]

Interessant comme point de vue...Meme si je peux comprendre les motivations de ces dames, ce coté excluant me gêne beaucoup, car entre vivre avec le mari et un homme qui est simple membre de la communauté, les différences sont énormes.
De plus s'agissant d'une maison autogérée, les règles sont précisément mises en place pour ne pas empiéter sur les besoins, les libertés de chacun.

J'ignore s'il s'agit de la même motivation pour toutes, mais celle que tu évoques me fait penser à un bon vieux cliché sur le sexe masculin(ce qui est un comble quand on a soi meme pâtit des clichés sur les femmes)et me parait pas suffisant pour ne pas inclure d'hommes.

Bien entendu je dis ça car j'ai une sainte horreur du sexisme, de tous les sexismes.

Merci de ton explication en tout cas

Ce n'est pas forcément un cliché, c'est une autre époque. Si un homme n'a jamais eu l'occasion de faire à manger (il vivait chez ses parents, maman fait à manger, il se marie sa femme fait à manger et c'est normal parce que tout le monde fait comme ça), il se retrouve veuf à 70 ans, il doit se faire à manger tout seul. Alors soit il est curieux et motivé et il y arrive, soit il est plutôt feignant et au premier échec il arrête et mange des boîtes.

Il y a autre chose, c'est que pour que l'on est l'égalité des tâches il faut que l'on accepte que l'homme fasse autrement (je le vis au quotidien, je ne supporte pas sa manière de faire la vaisselle donc c'est moi qui l'a fait. Mais c'est entièrement de ma faute je ne lui laisse pas le droit de le faire), et là tu parles de personnes âgées qui font comme ça depuis 50 ans, une personne âgée ça ne change pas ses habitudes. Donc peut-être même si elles étaient avec des hommes curieux qui veulent apprendre elles ne les laisseraient pas faire, par habitude, parce que qu'elle se sont toujours occupées des tâches ménagères et que par habitude elle feraient à la place de l'homme.

Moi je comprends que cette génération de femmes ne veulent pas s'enquiquiner avec tout ça. Parce que ça demanderait beaucoup de changement et de remise en question sur l'éducation reçue (c'est une génération qui a eu l'école séparée, les cours d'économie ménagère, de couture et de tricot pour les filles. Elles ont connu l'époque où une femme ne pouvait pas travailler sans l'autorisation de son mari  et ne pouvait ouvrir un compte bancaire seule. Etc Etc) Tu ne changes pas une éducation comme ça.

 

[renny]

Interessant comme point de vue...Meme si je peux comprendre les motivations de ces dames, ce coté excluant me gêne beaucoup, car entre vivre avec le mari et un homme qui est simple membre de la communauté, les différences sont énormes.
De plus s'agissant d'une maison autogérée, les règles sont précisément mises en place pour ne pas empiéter sur les besoins, les libertés de chacun.

J'ignore s'il s'agit de la même motivation pour toutes, mais celle que tu évoques me fait penser à un bon vieux cliché sur le sexe masculin(ce qui est un comble quand on a soi meme pâtit des clichés sur les femmes)et me parait pas suffisant pour ne pas inclure d'hommes.

Bien entendu je dis ça car j'ai une sainte horreur du sexisme, de tous les sexismes.

Merci de ton explication en tout cas

Ce n'est pas forcément un cliché, c'est une autre époque. Si un homme n'a jamais eu l'occasion de faire à manger (il vivait chez ses parents, maman fait à manger, il se marie sa femme fait à manger et c'est normal parce que tout le monde fait comme ça), il se retrouve veuf à 70 ans, il doit se faire à manger tout seul. Alors soit il est curieux et motivé et il y arrive, soit il est plutôt feignant et au premier échec il arrête et mange des boîtes.

Il y a autre chose, c'est que pour que l'on est l'égalité des tâches il faut que l'on accepte que l'homme fasse autrement (je le vis au quotidien, je ne supporte pas sa manière de faire la vaisselle donc c'est moi qui l'a fait. Mais c'est entièrement de ma faute je ne lui laisse pas le droit de le faire), et là tu parles de personnes âgées qui font comme ça depuis 50 ans, une personne âgée ça ne change pas ses habitudes. Donc peut-être même si elles étaient avec des hommes curieux qui veulent apprendre elles ne les laisseraient pas faire, par habitude, parce que qu'elle se sont toujours occupées des tâches ménagères et que par habitude elle feraient à la place de l'homme.

Moi je comprends que cette génération de femmes ne veulent pas s'enquiquiner avec tout ça. Parce que ça demanderait beaucoup de changement et de remise en question sur l'éducation reçue (c'est une génération qui a eu l'école séparée, les cours d'économie ménagère, de couture et de tricot pour les filles. Elles ont connu l'époque où une femme ne pouvait pas travailler sans l'autorisation de son mari  et ne pouvait ouvrir un compte bancaire seule. Etc Etc) Tu ne changes pas une éducation comme ça.

Je comprend bien tout ce que tu avances, d'un certain point de vue, ça se défend, mais tu parles de personnes de 60 ans, au moins, et ces personnes la sont nées en 1950, ont été les révoltés de Mai 68, ont vécu leur jeunesse durant les 70's, l'émancipation de la femme, la loi Veil, la démocratisation du divorce, etc

Ceux la se débrouillent plutot bien,puisque plus prompts à se séparer, vivre, seuls, etc.

Et je le redis, ça demeure une démarche sexiste, ce qui est décevant venant de femmes qui l'ont vraiment vécu plus que nous jeunes femmes de notre temps.

 

[MorganeGirly]

Je comprend bien tout ce que tu avances, d'un certain point de vue, ça se défend, mais tu parles de personnes de 60 ans, au moins, et ces personnes la sont nées en 1950, ont été les révoltés de Mai 68, ont vécu leur jeunesse durant les 70's, l'émancipation de la femme, la loi Veil, la démocratisation du divorce, etc

Ceux la se débrouillent plutot bien,puisque plus prompts à se séparer, vivre, seuls, etc.

Et je le redis, ça demeure une démarche sexiste, ce qui est décevant venant de femmes qui l'ont vraiment vécu plus que nous jeunes femmes de notre temps.

Moi je suis plutôt d'accord avec @gringo. C'est facile de dire "on t'a frappé toute ta vie sur la joue droite maintenant, tends la gauche".
On ne parle pas de gens qui sont nés dans les années 50 et avaient 20 en 68 là, contrairement à ce que tu dis! Ce ne sont pas celles qui ont vécu la révolution sexuelle! A 60 ans, on est pas encore en maison de retraite

On parle de gens qui sont nés avant la guerre et dont les mères n'ont pas eu le droit de voter avant leurs 40 ans au moins (l'une des "entrepreneuses", Thérèse avait 76 ans en 2003 selon l'article, ça veut dire qu'elle en a 86 maintenant et qu'elle est née vers 1926, les autres sont nées fin des années 20 début années 30, c'est une tout autre génération que les soixantuitard!).

On parle de femmes qui n'avaient pas accès à la contraception dans les premières années de leur mariage (la pilule a été légalisée en 1967 en France, Thérèse avait 41 ans), qui n'auraient pas pu avorter si elles avaient voulu (l'avortement a été légalisé en 1971 en France, Thérèse avait 45 ans), qui devaient demander l'autorisation de leur mari pour beaucoup de choses (jusqu'à ses 40 ans, le mari de Thérèse pouvait s'opposer à ce qu'elle travaille ou gère les biens communs) et qui n'osaient souvent pas divorcer car c'était compliqué (le divorce par consentement mutuel c'était en 1973, Thérèse avait 47 ans). Je ne vois pas très bien comment elles ont pu profiter de l'égalité des droits dans leur jeunesse...
On parle de femmes qui ont fréquenté des hommes qui ne savaient pas cuisiner, qui ne faisaient pas le ménage et ne s'occupaient pas des enfants. Elles acceptaient ça car c'est partout pareil et que ces hommes étaient leur famille... Ce qui ne sera pas le cas dans une maison de retraite.

Beaucoup d'hommes de cette génération, s'ils se retrouvent veufs, sont complètement perdus face aux tâches ménagères : ils ne savent souvent pas où sont les produits d'entretien, ont rarement cuisiné autre chose que des pâtes à l'eau, ne comprennent pas les différences de température et de vitesse d'essorage de la machine à laver, savent passer un aspirateur mais n'ont pas le réflexe d'aller nettoyer les toilettes ou de passer un chiffon sur les plinthes...
Donc ils ne pourraient pas faire leur part du job mais en plus, il n'y aurait même plus l'excuse de "nous sommes en couple"! Tu aurais envie de faire le ménage gratos tous les jours pour un vieux que tu ne connais pas? Moi non!

C'est cool de vouloir lutter pour une société idéale mais si tu sais que tu vas accueillir des gens sous ton toit qui vont avoir une attitude sexiste malgré eux et que tu ne pourras pas les changer (la moitié de leur vie était placée sous le signe de l'inégalité homme/femme devant la loi), que tu sais qu'il ne te reste plus tant que ça à vivre, est-ce que tu vas vraiment avoir envie de sacrifier ta paix de fin de vie à un idéal qui ne t'apportera rien en disant "bienvenue, je sais que la répartition des tâches ne seront pas égales et que je devrais me taper tout le boulot mais parce que je suis contre le sexisme, je vous accueille quand même"?

Après évidemment que je suis contre le sexisme en tout genre mais il faut aussi prendre en compte les facteurs sociaux avant d'exiger de tout le monde que ce soit appliqué. Ce ne sont pas des maths où il suffit d'assurer l'égalité numérique pour que ce soit réellement égal...
Parfois, une application rigide d'un principe fait plus de mal que de bien...

 

[renny]

Je comprend bien tout ce que tu avances, d'un certain point de vue, ça se défend, mais tu parles de personnes de 60 ans, au moins, et ces personnes la sont nées en 1950, ont été les révoltés de Mai 68, ont vécu leur jeunesse durant les 70's, l'émancipation de la femme, la loi Veil, la démocratisation du divorce, etc

Ceux la se débrouillent plutot bien,puisque plus prompts à se séparer, vivre, seuls, etc.

Et je le redis, ça demeure une démarche sexiste, ce qui est décevant venant de femmes qui l'ont vraiment vécu plus que nous jeunes femmes de notre temps.

Moi je suis plutôt d'accord avec @gringo. C'est facile de dire "on t'a frappé toute ta vie sur la joue droite maintenant, tends la gauche".
On ne parle pas de gens qui sont nés dans les années 50 et avaient 20 en 68 là, contrairement à ce que tu dis! Ce ne sont pas celles qui ont vécu la révolution sexuelle! A 60 ans, on est pas encore en maison de retraite

On parle de gens qui sont nés avant la guerre et dont les mères n'ont pas eu le droit de voter avant leurs 40 ans au moins (l'une des "entrepreneuses", Thérèse avait 76 ans en 2003 selon l'article, ça veut dire qu'elle en a 86 maintenant et qu'elle est née vers 1926, les autres sont nées fin des années 20 début années 30, c'est une tout autre génération que les soixantuitard!).

On parle de femmes qui n'avaient pas accès à la contraception dans les premières années de leur mariage (la pilule a été légalisée en 1967 en France, Thérèse avait 41 ans), qui n'auraient pas pu avorter si elles avaient voulu (l'avortement a été légalisé en 1971 en France, Thérèse avait 45 ans), qui devaient demander l'autorisation de leur mari pour beaucoup de choses (jusqu'à ses 40 ans, le mari de Thérèse pouvait s'opposer à ce qu'elle travaille ou gère les biens communs) et qui n'osaient souvent pas divorcer car c'était compliqué (le divorce par consentement mutuel c'était en 1973, Thérèse avait 47 ans). Je ne vois pas très bien comment elles ont pu profiter de l'égalité des droits dans leur jeunesse...
On parle de femmes qui ont fréquenté des hommes qui ne savaient pas cuisiner, qui ne faisaient pas le ménage et ne s'occupaient pas des enfants. Elles acceptaient ça car c'est partout pareil et que ces hommes étaient leur famille... Ce qui ne sera pas le cas dans une maison de retraite.

Beaucoup d'hommes de cette génération, s'ils se retrouvent veufs, sont complètement perdus face aux tâches ménagères : ils ne savent souvent pas où sont les produits d'entretien, ont rarement cuisiné autre chose que des pâtes à l'eau, ne comprennent pas les différences de température et de vitesse d'essorage de la machine à laver, savent passer un aspirateur mais n'ont pas le réflexe d'aller nettoyer les toilettes ou de passer un chiffon sur les plinthes...
Donc ils ne pourraient pas faire leur part du job mais en plus, il n'y aurait même plus l'excuse de "nous sommes en couple"! Tu aurais envie de faire le ménage gratos tous les jours pour un vieux que tu ne connais pas? Moi non!

C'est cool de vouloir lutter pour une société idéale mais si tu sais que tu vas accueillir des gens sous ton toit qui vont avoir une attitude sexiste malgré eux et que tu ne pourras pas les changer (la moitié de leur vie était placée sous le signe de l'inégalité homme/femme devant la loi), que tu sais qu'il ne te reste plus tant que ça à vivre, est-ce que tu vas vraiment avoir envie de sacrifier ta paix de fin de vie à un idéal qui ne t'apportera rien en disant "bienvenue, je sais que la répartition des tâches ne seront pas égales et que je devrais me taper tout le boulot mais parce que je suis contre le sexisme, je vous accueille quand même"?

Après évidemment que je suis contre le sexisme en tout genre mais il faut aussi prendre en compte les facteurs sociaux avant d'exiger de tout le monde que ce soit appliqué. Ce ne sont pas des maths où il suffit d'assurer l'égalité numérique pour que ce soit réellement égal...
Parfois, une application rigide d'un principe fait plus de mal que de bien...

Merci de tes précisions sur les générations de femmes dont il est question, ça éclaircit le truc.
Mais je suis un peu choquée de ta position sur le sexisme des uns(les mecs qui savent pas se débrouiller donc en appellent aux femmes)tout en tolérant le sexisme des autres(les femmes qui ne veulent plus des hommes), y a une telle incohérence la dedans, j'avoue ne pas saisir cette soudaine tolérance(sachant qu'on monte sur ses grands chevaux pour parfois moins sur ce fil de discussion).

Attention, je comprend que ces femmes en aient marre, mais l'argument de la joue tendue me parait malhonnete car si ces femmes ont été victimes d'un systeme les hommes ne l'ont pas moins été(tu parlais de facteur social, en voila un justement, un contexte, une éducation, une époque).

Si en effet il est dur de rééduquer des gens arrivés au crépuscule de leur vie, je me demande quelle portée aurait eu une maison pour hommes excluant les femmes. Y aurait-il eu la meme forme de tolérance, basée sur des arguments également sexistes?

 

[katnissvsw]

Dafné 9 ans a accouché car visiblement, ses parents étaient contre l'avortement

 

[Gringo]

Merci de tes précisions sur les générations de femmes dont il est question, ça éclaircit le truc.
Mais je suis un peu choquée de ta position sur le sexisme des uns(les mecs qui savent pas se débrouiller donc en appellent aux femmes)tout en tolérant le sexisme des autres(les femmes qui ne veulent plus des hommes), y a une telle incohérence la dedans, j'avoue ne pas saisir cette soudaine tolérance(sachant qu'on monte sur ses grands chevaux pour parfois moins sur ce fil de discussion).

Attention, je comprend que ces femmes en aient marre, mais l'argument de la joue tendue me parait malhonnete car si ces femmes ont été victimes d'un systeme les hommes ne l'ont pas moins été(tu parlais de facteur social, en voila un justement, un contexte, une éducation, une époque).

Si en effet il est dur de rééduquer des gens arrivés au crépuscule de leur vie, je me demande quelle portée aurait eu une maison pour hommes excluant les femmes. Y aurait-il eu la meme forme de tolérance, basée sur des arguments également sexistes?

Ah oui! Les hommes aussi ont été victimes, ils n'ont pas pu prendre les 11 jours de congés mat', ils n'avaient pas accès à la salle d'accouchement et s'ils s'approchaient trop des bébés on les soupçonnaient de pédophilie (rien que ça!). Ils n'ont pas eu accès à l'enfance de leurs enfants. L'époque était sexiste pour les deux sexes nous sommes d'accord.

Pour moi une maison de retraite entre hommes ne me choque pas non plus. Des personnes désirent vivre ensemble et mettent des règles "pas de sexe opposé". J'ai envie de dire que c'est comme dans bon nombre de collocation entre étudiants (c'est plus simple pour la pudeur, les couples ne se formeront pas dans la communauté donc il n'y aura pas de rupture amoureuse possible risquant de tout faire s'écrouler...)

Et ensuite je suis tolérante avec le sexisme des personnes âgées, je suis aussi tolérante avec leur réticence à l'égard des homosexuels et des étrangers. Je laisse couler, s'ils me demande mon avis je leur expliquerait la réalité du monde, mais sinon c'est se battre contre des moulins, on ne peut pas changer une vie de préjugés à cet âge là.

 

[renny]

Merci de tes précisions sur les générations de femmes dont il est question, ça éclaircit le truc.
Mais je suis un peu choquée de ta position sur le sexisme des uns(les mecs qui savent pas se débrouiller donc en appellent aux femmes)tout en tolérant le sexisme des autres(les femmes qui ne veulent plus des hommes), y a une telle incohérence la dedans, j'avoue ne pas saisir cette soudaine tolérance(sachant qu'on monte sur ses grands chevaux pour parfois moins sur ce fil de discussion).

Attention, je comprend que ces femmes en aient marre, mais l'argument de la joue tendue me parait malhonnete car si ces femmes ont été victimes d'un systeme les hommes ne l'ont pas moins été(tu parlais de facteur social, en voila un justement, un contexte, une éducation, une époque).

Si en effet il est dur de rééduquer des gens arrivés au crépuscule de leur vie, je me demande quelle portée aurait eu une maison pour hommes excluant les femmes. Y aurait-il eu la meme forme de tolérance, basée sur des arguments également sexistes?

Ah oui! Les hommes aussi ont été victimes, ils n'ont pas pu prendre les 11 jours de congés mat', ils n'avaient pas accès à la salle d'accouchement et s'ils s'approchaient trop des bébés on les soupçonnaient de pédophilie (rien que ça!). Ils n'ont pas eu accès à l'enfance de leurs enfants. L'époque était sexiste pour les deux sexes nous sommes d'accord.

Pour moi une maison de retraite entre hommes ne me choque pas non plus. Des personnes désirent vivre ensemble et mettent des règles "pas de sexe opposé". J'ai envie de dire que c'est comme dans bon nombre de collocation entre étudiants (c'est plus simple pour la pudeur, les couples ne se formeront pas dans la communauté donc il n'y aura pas de rupture amoureuse possible risquant de tout faire s'écrouler...)

Et ensuite je suis tolérante avec le sexisme des personnes âgées, je suis aussi tolérante avec leur réticence à l'égard des homosexuels et des étrangers. Je laisse couler, s'ils me demande mon avis je leur expliquerait la réalité du monde, mais sinon c'est se battre contre des moulins, on ne peut pas changer une vie de préjugés à cet âge là.

Je comprend ton point de vue.
Merci d'échanger en toute diplomatie(et du coup je suis moins choquée par cette démarche de maison de retraite pour femmes)