Lorsque l'on commence à lâcher les cases hiérarchisées, octroyées par la culture du couple, entre ses ami·e·s et ses amant·e·s, on se rend compte à quel point ces barrières empêchaient de véritables interactions libres. Car je crois que si j'ai choisi la non-monogamie responsable comme principe de vie, c'est parce qu'elle me semblait la mieux à même de répondre à mon exigence d'interactions libres. Des relations ouvertes, basées sur la réciprocité, le désir et la qualité, à l'opposé de celles fermées, basées sur le besoin, l'attachement et la dépendance. Des relations où aucun scénario n'est fixé à l'avance, où l'on re-décide et re-choisit tout le temps ce que l'on veut vivre, sans sentiment du devoir à accomplir, sans évidences jamais interrogées, sans habitudes non questionnées. Des relations où l'on se sent libre de renégocier la réalité relationnelle quand on le désire.