@lueure Ce que je trouve aidant quand on mange ses émotions, c'est de se faire confiance dans un cadre rassurant (pas seule, émotion notable mais pas trop forte, whatever) : quand ça arrive, voir ce qu'il se passe si on ne mange pas pour se calmer. Quitte à continuer (volontairement ou pas) à utiliser la nourriture comme doudou quand c'est vraiment trop fort. Je m'en demandais trop tout de suite (je fais ça dans tout, je sais pas comment je tire pas de leçons là-dessus...
), et je n'arrivais jamais à faire passer l'envie. Ne pas céder quand je ressentais juste de l'ennui ou que j'avais envie de manger par habitude (pas en me l'interdisant "avec la tête", juste en m'arrêtant sur mon ressenti) dans une période non stressante, m'a donné confiance sur ma capacité à survivre à mes émotions fortes, je suis beaucoup moins fragile là-dessus désormais. Courage
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@-June- back
Super que tes vacances aient été aussi douces ! Souvent on est plus détendues et ça se passe mieux. Et je comprends que tes petits-déjeuners t'aient manqué, perso vient toujours un moment où j'en ai marre de pas manger "comme d'hab".
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Ici ça roule. Enfin, j'imagine que tant qu'on poste ici c'est que c'est un sujet un peu trop présent dans nos vies m'enfin. Je traverse une drôle de période. Comme je disais la dernière fois, de retour à Paris je pensais que mes habitudes/travers reviendraient au galop, notamment avec le stress et la "solitude" (même si j'ai retrouvé mes copains
). Et bien non
. Je traverse au boulot une période HYPER dense d'apprentissage, je suis épuisée et pas hyper détendue. J'ai peu faim, je mange à peu près équilibré (enfin, hier soir un verre de rosé pour repas c'est pas trop ça
) mais clairement, je ne mange plus mon stress. Je suis tendue, fatiguée, mais je ne veux plus utiliser la bouffe comme solution, ou en tout cas dans des proportions bien plus raisonnables. Ma seule crainte, c'est de retourner dans le contrôle parce que je vois bien que je suis un peu obsédée
. Et que je suis contente de me sentir plus à l'aise dans mes fringues. C'est fou comme c'est vicieux en fait, je crois qu'inconsciemment j'ai peur de revenir en arrière en faisant ça, et en même temps je suis contente parce que j'avance peut-être ?
Enfin, j'imagine que tant que je mange quand j'ai faim, de tout, et que simplement je ne cède pas pour n'importe quel prétexte, il n'y a pas de risque. Enfin, je vais rester vigilante. Mais j'espère (sans trop y croire) que ce mois d'août et les tests que j'ai fait m'ont fait avancer. En tout cas j'ai des signes de stress que je n'avais plus depuis des années, depuis toutes ces années où j'utilisais la nourriture à la place (genre, mal aux mâchoires H24). Je vais donc de ce pas me coucher.
On se tient au courant
.