Nicolas Sarkozy n'est pas encore candidat, mais il est déjà en campagne.
Son arme : le nucléaire. Dans sa ligne de mire : le programme de François Hollande qui prévoit la réduction de 74% à 50% de la part de l'électricité d'origine nucléaire dans le "mix" énergétique français.
Pour l'actuel chef de l'Etat, Le PS et les Verts veulent "la destruction de la filière" ce qui conduirait à "augmenter le prix de l'énergie que paient les usines" et donc "prendre le risque d'un mouvement massif de délocalisation".
"Quand l'intérêt national est à ce point mis en cause, ma responsabilité c'est de dire : On n'a pas le droit" a.t-il dit.
Sur twitter, Corinne Lepage, ministre de l'Environnement d'Alain Juppé en 1995, présidente de Cap 21 et candidate à la présidentielle de 2012 a réagi de façon cinglante :
Sur son blog, l'écologiste Denis Baupin, l'un des négociateurs de l'accord EELV/PS
cogne plus fort encore : "Le discours de Nicolas Sarkozy de ce jour restera probablement dans l’histoire comme la meilleure anthologie des poncifs les plus éculés sur le nucléaire. On savait que le Président avait tenu à faire de son mandat celui d’un VRP du nucléaire – un bien mauvais VRP d’ailleurs –, allant même jusqu’à vouloir vendre une centrale à Khadafi. Mais il franchit aujourd’hui toutes les limites de la caricature en prétendant que la sortie du nucléaire conduirait à un retour au Moyen-Age ! Son amie Angela Merkel, de même que nos voisins italiens, suisses, belges, espagnols, etc. apprécieront sans nul doute le compliment !"
Son arme : le nucléaire. Dans sa ligne de mire : le programme de François Hollande qui prévoit la réduction de 74% à 50% de la part de l'électricité d'origine nucléaire dans le "mix" énergétique français.
Pour l'actuel chef de l'Etat, Le PS et les Verts veulent "la destruction de la filière" ce qui conduirait à "augmenter le prix de l'énergie que paient les usines" et donc "prendre le risque d'un mouvement massif de délocalisation".
"Quand l'intérêt national est à ce point mis en cause, ma responsabilité c'est de dire : On n'a pas le droit" a.t-il dit.
Sur twitter, Corinne Lepage, ministre de l'Environnement d'Alain Juppé en 1995, présidente de Cap 21 et candidate à la présidentielle de 2012 a réagi de façon cinglante :
Sur son blog, l'écologiste Denis Baupin, l'un des négociateurs de l'accord EELV/PS
cogne plus fort encore : "Le discours de Nicolas Sarkozy de ce jour restera probablement dans l’histoire comme la meilleure anthologie des poncifs les plus éculés sur le nucléaire. On savait que le Président avait tenu à faire de son mandat celui d’un VRP du nucléaire – un bien mauvais VRP d’ailleurs –, allant même jusqu’à vouloir vendre une centrale à Khadafi. Mais il franchit aujourd’hui toutes les limites de la caricature en prétendant que la sortie du nucléaire conduirait à un retour au Moyen-Age ! Son amie Angela Merkel, de même que nos voisins italiens, suisses, belges, espagnols, etc. apprécieront sans nul doute le compliment !"