@Vanities ça dépend tellement de la situation personnelle de chacun, que c'est assez difficile de te conseiller effectivement. D'autant plus vis-à-vis de ce problème de passeport qui semble être une source importante de soucis et de complications pour toi, et sur laquelle je ne peux malheureusement pas te conseiller
Ceci étant dit, je me retrouve personnellement assez dans ce que
@Pinceau_ et
@Lemon Curd ont expliqué plus haut.
Comme Pinceau_ c'est surtout la trouille de me réveiller un jour avec le regret de ne pas m'être lancée qui me collait des angoisses existentielles et m'empêchait de dormir la nuit.
Je suis donc partie très sereinement pour ma part, d'autant plus que c'était dans le cadre de mes études, avec des moyens financiers très limités donc, mais un visa approprié en poche,
yolo mais pas trop - j'ai maintenant épuisé cette voie d'entrée et je dois admettre que je passe déjà un peu plus de temps à évaluer les "risques" pour ma prochaine migration (visas, revenus et solutions de secours), comme je l'ai d'ailleurs fait avant de prendre la décision de rentrer en France l'année dernière
Et je dirais aussi que l'histoire de
"se découvrir des ressources insoupçonnées" quand on sort de sa zone de confort, ce n'est pas qu'un mythe.
J'ai notamment vu des personnes qui s'auto-proclamaient
"nulles en langues étrangères depuis la primaire" se débrouiller incroyablement bien après 6 mois d'apprentissage intensif, des personnes
"week-end DVD avec une tisane et mon chat" se découvrir une passion pour le milieu associatif, etc. Bref, le changement d'environnement couplé à l'investissement personnel peuvent faire de grandes choses.
Même si ça ne fait pas tout émotionnellement parlant, c'est une réalité et je ne peux que plussoyer ce que Lemon Curd dit plus haut: il est important d'évaluer sa flexibilité émotionnelle avant de partir