@Heather. @dodoindo
Il est intéressant cet article !
Je nuancerai par contre.
Déjà parce que de un, pour moi, oui, on recherche tous le bonheur, à être heureux ou le bien être (choisissez le terme qui vous parle
). En ce sens je trouve les bouquins de développement personnels pertinents.
Après pour en avoir lu plusieurs, yen a qui sont fait à la sauce "américaine" et que je n'aime pas (avis très perso) : en 10 jours et 20 trucs, tu deviens heureux, tu arrête de râler, tu n'es plus anxieux, etc. Je trouve ce genre de bouquin bête et dangereux, et culpabilisant. Parce que c'est intenable en fait (à par pour les gens déjà bien motivés peut-être ? mais du coup est-ce bien la cible de ce genre de bouquins ?).
Je préfère les livres plus approfondis ou carrément la philosophie ou la psychologie (et des bouquins très accessibles existent sur différents sujets), qui te permettent de réfléchir plus que d'appliquer une recette (après j'espère que ça aide des gens quand même, vu les volumes vendus).
Ensuite, pour moi, si, le végéta*isme ça a fait partie de mon développement personnel. Parce que c'est en faisant plus attention à mes ressentis et à mes sensations, à mes réflexions, que j'ai mis fin à ma dissonance cognitive (en partie seulement d'ailleurs) et que je suis devenue végétarienne.
Et je reste persuadée que si, il y a beaucoup de choses que l'on peut changer par soi même, en changeant son "prisme" de vue ou en renforçant une confiance en soi toute pourrie notamment. Et que toute réflexion personnelle peut aller dans le bon sens, aidée d'un livre ou autre.
Enfin, la tyrannie du bien être que cite les auteurs, pour moi elle n'est pas nouvelle, elle n'est pas venue avec les livres de développement personnel, le yoga et la healthy food. On a toujours eu un idéal de vie à suivre et une norme qui te dit "regarde comme ça tu seras heureux": vacances en été au bord d'une plage bleue, bronzage, corps mince et épilé, musclé, etc. Et l’individualisme c'est pas nouveau non plus, on est juste en train de continuer ça avec d'autres outils (comme les livres ou la nourriture). Je suis donc d'accord avec le dernier paragraphe et le M. Crawford.
Le danger c'est plus notre nombrilisme et/ou notre confiance en nous pourrie que quelques livres à gros tirage, je trouve.
Même si je conçois que la mode du "développement personnel", ça peut énerver, moi ça me titille un peu aussi parfois., quand s'est pris de façon trop légère et superficielle.