Le plus dur, ce sont les "bons" pro-vie : au fond, quelqu'un qui est fondamentalement contre tuer un être humain vivant, et qui croient qu'un foetus dès la conception est un être humain, où est le mal ?
C'est cohérent : si foetus = êrte humain vivant alors pas tuer le foetus.
J'ai une connaissance pro-Vie vraiment adorable, qui trouve affreuse l'idée du Protect Life Act, admet que dans le cas d'un viol il n'y a pas de "victime qui devient bourreau", que dans le cas de danger pour la mère on ne peut pas ne pas faire prescription...
Bref, il y a des pro-Vie qui semblent moralement très cohérents, qui ne sont pas extrémistes.
Et c'es ça qui m'embêtent. Parce que c'est extrêmement difficile alors de leur faire comprendre que ce en quoi ils croient en leur âme et conscience, qui finalement n'a rien de "mal" (juste souhaiter qu'un enfant naisse, je crois que personne ici ne peut dire que c'est un problème, non ?), n'est finalement qu'une forme de barbarie anti-droit de l'Homme, c'est finalement empêcher quelqu'un de faire valoir un des droits les plus importants de tout être humain : disposer de son corps.
Je crois qu'on ne part pas avec les mêmes présupposés de départ avec ces personnes, c'est pourquoi le débat est extrêmement difficile... parce que si l'on peut faire respecter son argument (la demoiselle dont je parle accepte que je sois pro-avortement), il est impossible de convaincre, parce que selon leurs présupposés ils sont dans le vrai...