Shield
Je viens de lire toute votre discussion et y'a un point ou je ne suis pas d'accord avec toi, tu dis que les hommes ont autant à gagner que les femmes dans la lutte anti-sexiste.
Je ne crois pas, en fait ce serait même plutôt absurde, je veux dire que les hommes subissent eux aussi une forme d'éducation, de contrainte, de dressage pour pouvoir dominer mais ces contraintes visent à leur assurer des privilèges. Un peu comme un enfant de riche sera contraint d'étudier pour pouvoir continuer à dominer, la contrainte est similaire (elles touchent nos identités, nos corps, notre sexualité etc) MAIS elle permet aux homme la domination tandis qu'elle "permet" aux femmes la soumission (par exemple en tant que militante politique j'ai remarqué que les hommes parlaient plus et plus fort, qu'ils avaient moins de mal à couper la parole et s'enflammer, et bien être féministe quand on est un homme c'est parfois renoncer, "laisser la place" pour que l'autre s'exprime), c'est peut être pas clair mais je pense qu'avant de voir les progrès de l'éducation non genrée les hommes féministes doivent (en ayant conscience de ça) renoncer à certaines choses et donc, dans l'immédiat "perdre" quelque chose.
Bon apres les questions de classe jouent énormément, puisqu'on est dans un systéme capitaliste les plus pauvres ont tout intérêt à être féministes (puisqu'ils n'ont pas le pouvoir) mais quand il ne reste à un homme "que" sa domination sur les femmes c'est peut être plus dur de renoncer à son dernier pouvoir.
C'est confus mais je trouve ça un peu angélique de dire que cette lutte profitera à tous, pareil, comme l'anti-racisme n'a jamais profité aux riches, les enjeux sont de genre et de classe à la fois.
Je viens de lire toute votre discussion et y'a un point ou je ne suis pas d'accord avec toi, tu dis que les hommes ont autant à gagner que les femmes dans la lutte anti-sexiste.
Je ne crois pas, en fait ce serait même plutôt absurde, je veux dire que les hommes subissent eux aussi une forme d'éducation, de contrainte, de dressage pour pouvoir dominer mais ces contraintes visent à leur assurer des privilèges. Un peu comme un enfant de riche sera contraint d'étudier pour pouvoir continuer à dominer, la contrainte est similaire (elles touchent nos identités, nos corps, notre sexualité etc) MAIS elle permet aux homme la domination tandis qu'elle "permet" aux femmes la soumission (par exemple en tant que militante politique j'ai remarqué que les hommes parlaient plus et plus fort, qu'ils avaient moins de mal à couper la parole et s'enflammer, et bien être féministe quand on est un homme c'est parfois renoncer, "laisser la place" pour que l'autre s'exprime), c'est peut être pas clair mais je pense qu'avant de voir les progrès de l'éducation non genrée les hommes féministes doivent (en ayant conscience de ça) renoncer à certaines choses et donc, dans l'immédiat "perdre" quelque chose.
Bon apres les questions de classe jouent énormément, puisqu'on est dans un systéme capitaliste les plus pauvres ont tout intérêt à être féministes (puisqu'ils n'ont pas le pouvoir) mais quand il ne reste à un homme "que" sa domination sur les femmes c'est peut être plus dur de renoncer à son dernier pouvoir.
C'est confus mais je trouve ça un peu angélique de dire que cette lutte profitera à tous, pareil, comme l'anti-racisme n'a jamais profité aux riches, les enjeux sont de genre et de classe à la fois.