Bonjour tout le monde !
Après quelques semaines de sous-marinage, je pense qu'il est grand temps que je pose ma petite papatte d'étudiante par correspondance ici.
En vrai, c'est méga compliqué mon histoire. Donc pour ce que ça soit un minimum clair, je vous propose un petit historique, parce que finalement, la correspondance et moi, c'est une longue histoire.
On a commencé en sixième. Phobie scolaire, sociale, tout le blabla, entre les hospitalisations et les déménagements, il m'a fallu deux années de CNED pour réussir à passer en cinquième, non pas à cause d'une mauvaise organisation ou d'un manque de travail, mais clairement en raison de la santé. J'ai ensuite réussi à retrouver un établissement dans lequel je suis parvenue à m'intégrer, mais je ne gardais pas un mauvais souvenir de la correspondance en tant que telle.
On s'est retrouvé l'an dernier. Arrivée à l'université de Strasbourg, dans une licence d'excellence sur dossier aux cours méga intéressants mais à la pression surdimensionnée, je n'ai pas réussi à gérer la vie étudiante, en solitaire dans un studio itouw, et à la Toussaint, retour en catastrophe chez mes parents. Pour m'éviter de passer une année à rien faire, j'ai entamé une licence de théologie catholique par correspondance avec l'université de Strasbourg. On ne valide qu'un semestre par année, et étant croyante pratiquante, cela me permet d'approfondir ma foi. Et puis, les profs sont géniaux, la mission handicap de Strasbourg est exceptionnelle, je connais quand même le campus ... Que de bonnes raisons pour poursuivre cette licence, en validant autant d'UE que possible, mais sans me stresser vu que c'est plus pour servir ma foi que pour un débouché professionnel !
Par contre, cette année, j'ai voulu, justement, reprendre une formation en rapport avec le domaine dans lequel je veux bosser plus tard (l'édition). Donc, j'ai entamé une licence lettres par correspondance avec une autre université, située à l'autre bout de la France mais qui était, parait-il, bien côté. Je m'en mords les doigts. L'organisation est horrible (encore maintenant, je n'ai pas accès aux cours Moodle de certains modules), la mission handicap se fiche totalement du bien de ses étudiants, les profs ne prévoient rien donc on se retrouve avec des devoirs à rendre du jour pour le lendemain, sachant qu'il y a des bouquins à acheter et tout ...
Horrible. Franchement. A cause de cette désorganisation complète, j'ai même du demander des délais à Strasbourg pour rendre mes devoirs. Ils sont sympas, ils acceptent mais ça me dérange. Surtout que c'est tellement du n'importe quoi que je n'arrive même plus à m'intéresser au contenu du cours, ça me rend vraiment triste. Je passe ma vie à faire des dissertations et des commentaires en catastrophe, parfois sans avoir ouvert ni le cours ni le livre sur lequel je disserte (et ouais, je baratine, et je m'en sors avec des 17 ...).
Donc, je suis en grande réflexion pour l'an prochain, parce que pas question de continuer la littérature dans cette université, surtout que c'est super loin de chez moi et que j'angoisse trop à l'idée d'y passer 2 semaines seules en juin pour les partiels. Je connais pas la ville, j'ai aucun sens de l'orientation, mon handicap rend vraiment cela encore plus angoissant ... Donc stop.
L'an prochain, je change totalement mon fusil d'épaule. Je vais voir avec la faculté de lettres de Strasbourg s'il m'est possible de passer les examens en candidate libre. Et l'idée, c'est donc de préparer par moi-même ces examens, en récupérant les guides pédagogiques sur le site et en zieutant les cours Moodle (vu que je suis étudiante à Strasbourg grâce à la théologie, j'ai accès à quasi tous les cours), et de passer ensuite les examens, quoi. Comme ça, j'ai la mission handicap qui me suit, je connais les lieux, je sais où me loger pendant les partiels .. et puis surtout, je vais enfin pouvoir apprendre des choses, et pas uniquement préparer des devoirs à la chaîne.
Et je pense qu'en théologie, comme ils sont vraiment méga souples, l'an prochain, j'enlèverai une ou deux UE pour faire ça comme il faut.
Voilà, un grand message pour essayer de rendre tout ce bazar intelligible x)
Là, il me reste 2 devoirs pour la théologie à faire d'ici le 15 avril, et je pourrais ensuite me concentrer sur les partiels de théologie pour la mi-mai, et ensuite ceux de lettres pour la mi-juin (même s'il est fort probable que je reprenne tout à zéro avec Strasbourg l'an prochain, je dois quand même faire les examens pour les bourses, mais je vais y aller en mode "tranquille, tu fais ce que tu peux mais sans trop te stresser"). Une année de galère qui s'achève, ça va faire du bien ^^